mardi 27 août 2013

« Ne pas toujours accabler l’Occident », d’après une chronique de Jean-Michel Bretonnier



La guerre civile dure depuis deux ans et demi en Syrie et l’on compterait cent mille morts. Dernièrement, ce qu’on craignait semble être advenu. Bachar Al-Assad aurait fait utiliser des gaz toxiques contre sa population, à grande échelle, franchissant ainsi la ligne rouge définie par le président américain, passant dans le camp des criminels de guerre selon le secrétaire général de l’ONU.


Les gens ont découvert sur internet et dans les journaux ces rangées d’enfants morts, sans blessures apparentes.
Comment supporter cette vision d’horreur et ne rien faire ? Les démocraties occidentales qui ont la puissance de feu ne doivent-elles pas  intervenir sous peine de se déshonorer?
Mais il faut l’accord de l’ONU qui, malheureusement, n’est pas l’impartial et vertueux arbitre que l’on pourrait attendre.
Et pourtant, ce n’est pas parce que l’Occident n’intervient pas qu’elle est responsable des actes commis par Bachar Al-Assad dont les véritables complices sont les Russes, la Chine et l’Iran.
C’est la thèse que défend  Jean-Michel Bretonnier dans La Voix du Nord, la Syrie, ce n’est pas la Libye. « Damas joue un rôle considérable au Liban, voisin d’Israël. Le pouvoir syrien dispose d’armes chimiques. L’Iran est un puissant allié. La Chine, pas plus que la Russie, ne veut d’une intervention militaire » et  Jean-Michel Bretonnier de conclure : « la stabilité de la région, la sécurité d’Israël, l’avenir des fragiles révolutions arabes, les efforts des Occidentaux pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, comptent au moins autant que la souffrance infinie du peuple syrien ».
Il ne reste plus que la diplomatie, plus discrète, mais qui peut être efficace d’autant plus que l’opinion européenne est consciente de la supériorité morale du régime démocratique.
                                                         
                                                                          Et vous, qu'en pensez-vous ?



« Voir les gens heureux » et « Convaincre plutôt que contraindre »


Ces deux expressions sont tirées de l’interview accordée par notre premier magistrat hazebrouckois à un journal local.  Bigre, cela donne à réfléchir parce que, arrivé à la fin d’un mandat, on s’aperçoit que l’on n’a pas la même analyse de ce qui a été réalisé !


Vous voyez beaucoup de gens heureux à Hazebrouck à cause de l’action de notre premier magistrat ?


Des rues sales, des problèmes de ramassages de poubelles, d’encombrants, de stationnement, des dépenses inconsidérées que les Hazebrouckois vont devoir assumer même si on nous dit le contraire  et une absence totale de concertation !

Un exemple, les conseils de quartier ne sont plus réunis depuis belle lurette. Un deuxième exemple, le Pôle gare, vous avez vu la concertation ?


Heureusement que l’interview a été réalisée dans la rubrique « C’est l’été », saison où l’on voit la vie en rose et où l’on est toujours plus indulgent avec soi-même…