C’est
vrai qu’il y a des points communs entre les deux !
Je
vais préciser : à Hazebrouck,
existe encore un petit square qui porte le nom du premier maire socialiste de
la ville sur un terrain acheté autrefois
par l’abbé Lemire qui a tant fait pour la commune, le monde ouvrier en général
et que s’est-il passé ?
C’est un maire socialiste qui, aussitôt élu, s’est
dépêché de le vendre à la CCI grand Lille pour en faire des bureaux ! Même
le parti d’opposition a voté dans le même sens et sans même savoir de quoi il
retournait exactement.
A
partir du moment où l’on donne comme
prétexte la reprise des affaires, tous les élus votent comme un seul homme !
Quand on sait le peu d’attention accordée aux simples conseillers du pouvoir en
place qui découvrent pratiquement le sujet le jour du conseil municipal, on se
dit qu’on est gouverné par des innocents. Dans le cas du square, il était inutile
de le supprimer puisqu’il y avait pas
mal de bâtisses inoccupées dans les alentours. De plus, la CCI est déjà
présente au centre Directionnel à Hazebrouck !
Et Notre-Dame des
Landes ?
Notre Dame des Landes : des nouvelles du front, la
résistance continue...
Ce
petit bourg dans le pays nantais a conservé depuis l'origine un
caractère rural et une
économie dominée par l'agriculture et l'élevage.
L'implantation de
l'aéroport du Grand Ouest au sud du bourg est envisagée depuis le milieu des
années 1960. Le 15 octobre 2003, le gouvernement a donné son
accord au lancement des études en vue de la procédure de déclaration d'utilité
publique de cet aéroport. Le décret d'utilité publique relatif à la réalisation
du projet d'aéroport du Grand Ouest a été publié au Journal officiel du 10 février 2008.
Ce projet est soutenu par certains élus et groupes politiques
influents comme le Parti
socialiste et l'UMP et par des groupements d'intérêt
économique, qui y voient un levier de développement pour l'économie de la
région ; mais il fait aussi l'objet de vives contestations émanant de nombreux citoyens, élus locaux,
d'un syndicat d'agriculteurs (Confédération paysanne), associations de défense
de l'environnement et de groupes politiques (Verts, MoDem, Parti de
gauche), qui estiment notamment qu'il est contraire aux objectifs du Grenelle de l'environnement de favoriser le développement du
transport aérien. Ce projet est une
aberration économique, sociale et environnementale.
Situé à 18 km du centre de
Nantes, il ne résoudrait pas les problèmes que pose à la ville l'actuel
aéroport. Il les déplacerait seulement. Il infligerait des nuisances graves à
plus de 80 000 habitants des communes de la banlieue nord de Nantes. Les diverses
structures de raccordement qui lui seraient nécessaires (routes, voies ferrées,
pont sur la Loire) causeraient également des problèmes (expropriations) et des
nuisances à des milliers d'autres personnes.
Le coût colossal
de cette infrastructure pèserait sur les impôts des habitants de tout le
département et
entraînerait des réductions
de budget dans d'autres domaines tels l'éducation et la santé.
Avec un trafic pouvant aller jusqu'à 9 millions de passagers, cet
aéroport augmenterait
considérablement les émissions de gaz effet de serre, alors même que le
gouvernement proclame son intention de les réduire.
Contrairement ce qu'affirment ses partisans, cet aéroport ne
serait pas « bon pour l'emploi», il créerait l'outil permettant aux
entreprises de délocaliser et détruirait les emplois existants.
Il permettrait aussi VINCI qui fera les
infrastructures de gagner beaucoup d’argent voire d’en redistribuer.
Avec des avions à deux minutes de vol du site Seveso (risques
chimiques importants) de Donges, cet aéroport ferait courir à toute la région
un risque tel que, bien que la probabilité en soit faible, il serait criminel de la négliger.
Dans les deux cas, on trouve aussi des « écolos »
qui s’accommodent de la situation !
« Écolos-collabos,
il est temps de démissionner ! » a-t-on entendu à ND des Landes, la même
chose à Hazebrouck en 2010 où il y a eu un vaste mouvement de contestation avec
réunion, pétitions etc.
Bien
sûr, à propos du petit square je ne parle pas du rôle du végétal vis-à-vis de
la qualité de la vie, d’un petit endroit
où il fait bon faire une pose, de la biodiversité, et de microclimat, tous ces
éléments dont on nous rabâche les oreilles mais dont on ne tient absolument pas
compte dans certains cas !
Mais
peut-être que nos « élites dirigeantes » aussi bien au gouvernement
Ayrault que dans notre petite ville sont en capacité de réfléchir et bien sûr
de revenir en arrière.
Le square Heckel à Hazebrouck