samedi 27 décembre 2014

Le conseil municipal : suite et pas fin

Pour en revenir au conseil municipal du jeudi 18 décembre, Monsieur le Maire a fait un vœu et il a dit que l’opposition – autrement dit la minorité – avait le droit de ne pas être d’accord mais est- ce que cela vaut le coup de se battre comme des chiffonniers. Ne ferions-nous pas mieux d’avancer ensemble ? ….. Et quelque temps après les élus de la majorité tombaient à bras raccourcis sur Hélène Macou d’Agir ensemble pour Hazebrouck parce que cette élue à une page Facebook et s’en sert. Quoi de plus normal quand on est en démocratie, d’autant plus que la page Facebook d’ Hélène est tout à fait convenable et très intéressante (enfin pas toujours). Je ne vois pas ce que les élus de la majorité peuvent reprocher à cette Dame, car lorsque l’on voit les attaques que peuvent mener  certains  de leurs membres (+ les sous- marins) à l’égard de personnes qui mettent des posts sur le mur de la Voix du Nord, je ne peux que m’étonner que le troisième adjoint ferme le débat en disant « votre liberté s’arrête où commence celle des autres ». A-t-il bien réfléchi avant de prononcer cette phrase ?


Est-ce la démocratie ? Je ne pense pas que j’ai la même définition que lui de ce mot qu’on galvaude tant et plus surtout quand on a le pouvoir, ou qu’on croit l’avoir. Même dans ce cas-là ça ne dure pas
Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865), la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C'est l'une des définitions canoniques couramment reprises, ainsi qu'en témoigne l'introduction de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie.

J’ai vu qu’à Hazebrouck, on allait nous faire le coup de l’éco pâturage dans « l’espace naturel du quartier de l’Hoflandt. Après le verger de Maraude au carré, le débroussaillage de la mare, et les abeilles domestiques tout près des voisins, initiés par les écolos qui siégeaient dans la précédente municipalité, on va assister au débroussaillage par des ânes, des chèvres ou des moutons et toujours prévu par l’ancienne municipalité qui pensait être reconduite ! Comme notre nouvelle municipalité a procédé à la plantation de brindilles et de quelques petits bâtons (je signale quand même que le vent dominant est sud sud-ouest et que tous les bâtons de plus d’un mètre de haut penchent tous vers le nord. Il faudrait peut-être assurer un suivi ou mettre des tuteurs ! ). Je me pose une question : et pour les pelouses du centre-ville, ne pourrait-on pas faire venir les bœufs highlands de Greg ? (Ferme du Beau pays). Comme cela, la ville pourrait organiser un banquet citoyen avec de bons biftecks bio, des côtes de bœuf extra ou un bon méchoui avec les moutons !
Et si jamais les moutons sont laissés seuls la nuit il faudra faire attention au loup, et certainement pas qu’aux loups. Utopique …. De plus, les petites chèvres et même les moutons vont se régaler avec les brindilles qui ont été plantées dernièrement.… Que du bonheur !
Moi, je verrais bien une bergère pour garder les moutons la nuit…




Après le concours des miss, le concours des brebis …

Mais la voix du Nord nous signale quand même quelque chose et qui m’interpelle. Nous ne sommes pas encore à neuf mois de pouvoir du souffle nouveau, que déjà, lors du dernier conseil municipal, il y avait sept élus de la majorité qui était absents. Je me demande si ça n’est pas une première à Hazebrouck ? Je me rappelle que sous la précédente municipalité, à peine élu, nous voyons « les socialistes » courir partout, se montrer partout, et ça n’a pas duré (un petit deux ans). Mais alors ce coup-ci, ça ne fait que neuf mois. À, tiens, c’est juste le temps d’une grossesse. Bizarre vous avait dit bizarre….. Certains commencent-ils à réfléchir, ou ont-ils un emploi du temps trop chargé ?





mercredi 24 décembre 2014

Un nouveau conseil municipal remarquable et remarqué suite...... et sans doute pas fin !

Photo La Voix du Nord en date du 20 décembre 2014

Jeudi soir ce 18 décembre, l’ambiance était tendue au conseil municipal. Cela devient une habitude, et c’est nettement plus attractif que l’année dernière, voire même que lorsque Paul Blondel était maire, et où il n’y avait souvent que deux ou trois spectateurs sans compter deux ou trois journalistes.
C’était le bon temps…..
Depuis l’arrivée au pouvoir de la droite apolitique, ce n’est plus la même chose et le conseil municipal est animé.


A suggérer : Une nouvelle prise peut-être ?

On dirait un ring de boxe où certains s’affrontent, je me demande si ce n’est pas par plaisir d’ailleurs, et pour d’autres apparemment,  c’est par pure vengeance, vengeance de quoi ça on ne sait pas. Certains interpellent « en estimant que » : sont-ils au courant alors que l’on sait très bien qu’il se foutait pas mal du Square Heckel comme de leur première chaussette.
 Après des conseils municipaux tels qu’on les voit aujourd’hui, nos braves élus doivent avoir du mal à trouver le sommeil tellement ils sont surexcités. Où tout ça va mener notre équipe dirigeante ? On croirait qu’ils sont acteurs dans une comédie, qu’ils jouent dans une émission « Au théâtre ce soir »  mais ce n’est certainement pas pour le bien de la ville d’Hazebrouck…..



 À l’actif de notre nouvelle majorité il y a tout d’abord le massacre des robiniers faux acacias centenaires du Square Heckel, ensuite la réfection de la rue Nationale et maintenant leur intention de démolir la passerelle (il faut bien se débarrasser des vestiges de l’abbé Lemire). Nos élus vont pouvoir se gargariser de leur action la première année de leur mandat en oubliant, qu’ils ne font que réaliser les projets de l’équipe précédente qui les avait initiés…...


  Au passif de la nouvelle majorité, on peut regretter la division de la ville en deux camps retranchés et je ne pense pas, que vu leur attitude, la division va s’estomper. Et dans l’un des camps retranchés, il n’y a pas que la gauche, loin de là !

 D’ailleurs, dans d’autres villes du secteur comme Bailleul ou Cassel, les choses ne se passent plus  comme avant. Il y a chaque fois des problèmes et les échanges sont vifs.  A Cassel, deux élus qui n’étaient pas d’accord ont démissionné. Et c’est normal. D’ailleurs, il y a des chasses aux sorcières dans certaines associations et dans les offices de tourisme. Il y a des têtes qui tombent ! Ça en devient lamentable ! 



Donc si j’ai bien compris, le maire a choisi d’avoir plus de monde sur le terrain, et c’est pour ça qu’il a une adjointe et un conseiller délégué de plus et à qui il faut distribuer des indemnités.


 Moi je traduis : il faut donner un susuc à ceux qui ont parcouru la ville par monts et par vaux, en promettant n’importe quoi, pour ramener des voix. En un mot, remerciements pour services rendus. Mais ça fait un trou dans le budget. Ce n’est pas grave dit le maire, j’ai fait des économies en embauchant ma fille pour surveiller le DGS. ……MDR !
Sans compter l’embauche de la fille du maire,  il y en a quand même pour 45 300 € par an d’indemnités supplémentaires payées à deux élus. Si les élus n’étaient pas payés, s’ils ne recevaient pas d’indemnités conséquentes, il y aurait beaucoup moins de monde à vouloir faire de la politique, et nos villes, nos régions,  notre France serait bien mieux gouvernée.
Ils ont même discuté, nos élus (on a les élus que l’on mérite) de la rue du Pont belge qui est dans un état pitoyable depuis de nombreuses années. Une idée géniale est réapparue : faire passer les poids-lourds qui vont à la décharge par la rue du Pont des meuniers. Nos élus ne doivent pas s’être aperçus que l’embranchement avec la rue du Vieux Berquin pose problème car il y a un passage à niveau assez sérieux. Un semi-remorque n’est pas un tracteur agricole pour virer soit à droite soit à gauche, de plus, supposons une benne qui a chargé de vieux matériaux à Borre et qui doit se rendre à la décharge distante de 3 km, elle va devoir emprunter la rocade autour d’Hazebrouck et sortir à l’embranchement de la route de Merville. Conséquence 20 minutes de détour à l’aller, puis 20 minutes de détour pour revenir sur Borre. Économiquement c’est nul, sans compter la pollution. (Pour ceux qui aiment ça….. Comment compenser ? )



La chaudière biomasse au gaz

De toute façon, ce n’est pas une idée nouvelle et sous le règne de Paul Blondel, on envisageait déjà de faire passer les camions par la ferme Bourgeois. Au moins il ne fallait pas passer ce satané passage à niveau.
Bon j’arrête là, je fais comme la voix du Nord : la suite dans une prochaine édition !




mardi 23 décembre 2014

Mauvaise gestion, déjà ? Ajustement ?


Le compte-rendu du dernier conseil municipal en date du  19 décembre 2014 par Virginie Dubois mérite plus d’une relecture !

Il a été question d’indemnités des élus, des subventions et des tarifs du cimetière. Tout augmente, ma bonne dame et il faut réajuster… voire !

Le maître-mot de notre premier édile est « il faut faire des économies » et je pense que, là, il a tout-à-fait raison mais…l’opposition renchérit :
« Aujourd’hui, vous nous demandez de voter 45 300 € en plus par an, pour deux élus, ça fait 1 892 € par mois. Comment allez-vous expliquer aux Hazebrouckois que vous augmentez leurs impôts (rien n’a été annoncé, ndlr) pour assurer vos indemnités ? Que vous allez baisser les subventions pour assurer vos indemnités ? » La Voix du Nord
Deux élus supplémentaires, c’est déjà discutable mais il y a deux élus aussi (peut-être les mêmes, peu importe) qui reçoivent des indemnités pour remplir leur tâche  et, en même temps, attaquent la ville d’Hazebrouck en justice. Donc la ville d’Hazebrouck doit payer un avocat pour défendre ses intérêts en justice contre ses deux mêmes élus ? N'y a-t-il pas  un problème  quelque part ?

Si je prends l’exemple du square Heckel, l’un des dossiers mis en cause, le bâtiment de la CCI est déjà construit et même si la justice donne raison à l’élue qui poursuit la ville en justice, la construction ne sera pas détruite. Si par un hasard extraordinaire, la destruction était ordonnée et devait être réalisée, combien d’argent cela coûterait-il encore à la ville ?
En résumé, je ne comprends pas comment l’équipe municipale en place peut justifier la  gestion de ce problème aussi grave pour les finances !
La vengeance personnelle a ses limites et, à partir d’un moment, il faut se montrer raisonnable et digne du rôle qu’on a voulu jouer à savoir « servir l’intérêt des Hazebrouckois. »
N’oublions pas quand même que lorsque l’on parle de la ville, il s’agit de tous les Hazebrouckois ! 

La ville n’est donc pas une notion abstraite ni une vache à lait que l’on peut traire sans vergogne pour ses intérêts personnels.



dimanche 21 décembre 2014

Ça balance pas mal sur Facebook !


Les potins de l’espiègle de La Voix du Nord de ce dimanche 21 décembre 2014 m’interpellent particulièrement parce qu’ils traitent d’un sujet primordial pour chaque citoyen d’un pays « démocratique » (Enfin ce qu’il en reste !)
C’est vrai que depuis cette année, les conseils municipaux à Hazebrouck sont l’occasion d’une foire d’empoigne particulièrement active et attractive !

La faute à qui ? La faute à quoi ?

Les élus, et plus particulièrement le troisième adjoint qui semble avoir des ambitions politiques importantes, n’apprécient pas du tout que l’on puisse s’exprimer sur les réseaux sociaux !  Et pourtant, ce troisième adjoint est un jeune homme dynamique et plein d’avenir, (semble-t-il), familier de toutes ces technologies modernes dont il a même choisi de s’occuper au sein de la CCFI !

Alors où est le problème ? Où peut-on s’informer ? Où peut-on s’exprimer ?

En bon citoyen, vous assistez aux conseils municipaux ? Vous n’avez pas le droit de vous exprimer. Et puis tout le monde  ne peut pas ou ne veut pas aller à ces réunions mais veut néanmoins être informé.

Et alors ? Le journal peut-être ?

Il faut l’acheter, il faut le lire et même, les journalistes vont-ils vous interviewer ou faire passer votre point de vue sur un sujet quelconque ? NON ! Ils vont se tourner vers les POLITIQUES présents ou passés et à ceux qui gravitent autour d’eux !
Et si jamais ils demandent l’avis des particuliers, c’est une seule phrase et point barre.
Alors comment voulez-vous que les élus ne se regardent pas le nombril sans arrêt ! Ce n’est pas de leur faute !

Si vous vous intéressez à la vie d’Hazebrouck, bien sûr, pas à la rubrique des chiens écrasés ou aux publicités commerciales ou aux remises de récompenses de toutes sortes, et si en plus vous voulez vous exprimer et de pas être un mouton de Panurge, il ne vous reste que … les réseaux sociaux !!!

Rapide, réactif, réjouissant…

La création de la page Facebook de La Voix du Nord a été une idée géniale mais les journalistes sont quand même bien embêtés tellement son fonctionnement pose de problèmes ! C’est vrai qu’un journal doit gagner de l’argent et on ne peut lui reprocher de faire un BUZZ de temps en temps. D’ailleurs, L’Indicateur lui-même, journal bien-pensant, logé dans un bâtiment municipal commence à s’y mettre lui aussi…
Pour revenir à cette page, il y a, bien sûr, une charte de participation mais le journaliste chargé de veiller au grain 24 h sur 24 h doit apprécier et ce n’est pas toujours le même… Après tout, c’est bien. Impartial ? Apolitique ? Ça n’existe pas !
Quand un citoyen lambda va mettre un bulletin dans l’urne tous les 6 ans après une campagne où il a été cajolé, bisouté, enjôlé, écouté par les candidats, il se dit « ça y est, cette fois-ci ça va changer ! Ils m’ont écouté ! »

Et alors ? Et alors ?

MDR ! « Tais-toi, et laisse-nous faire ! C’est nous qui décidons ! »
Et ils s’étonnent que les réactions soient parfois violentes !!! D’autant plus qu’ils interdisent ! Vous savez bien vous qui avez des enfants qu’il suffit d’interdire quelque chose pour que l’on soit immédiatement attiré…

Eh bien, nos nouveaux élus, non ! Sur Facebook, des cerbères pas très fute-fute, infantilisants  et pas vraiment au courant de ce qui se passe à Hazebrouck et de ce qui s’est passé les années précédentes, essaient de vous intimider et de vous empêcher de vous exprimer avec l’aval officiel de ce même troisième adjoint qui a des ambitions politiques, en particulier, Maire d’Hazebrouck !!! C’est quoi le rôle d’un maire ?

On n’est pas dans la MERDE !!!

mardi 16 décembre 2014

Je ne peux souffrir de voir un animal en cage (Charlie Chaplin )

Un peu de détente avant de parler de choses sérieuses.....

lundi 15 décembre 2014

C'est calme aujourd'hui ..:Peace and love

vendredi 12 décembre 2014

Premières promesses du maire revues et corrigées............

Dans La Voix du Nord de ce vendredi 12 décembre 2014, un article attendu concernant les priorités du mandat de Bernard Debaecker, maire d’Hazebrouck.

Enfin !

Tout de suite une phrase-choc : «Être proche, à l’écoute, ça a toujours été mon leitmotiv et ça le restera. Ma priorité première, c’est que personne ne soit oublié à Hazebrouck. »

En tous cas, il a commencé par s’occuper d’une catégorie de personnes dont se sont occupés tous les maires précédents : les commerçants ! Pour être plus précis, certains commerçants !


Déjà sur la page Facebook, à la demande d’une personne concernant la SPA d’Hazebrouck qui est dans un état déplorable, quelqu’un répond au nom du maire qu’il y a des choses plus importantes dont il faut s’occuper ! 
          

Moi, je dirais, il y avait plus important que certains commerçants…

Dès le départ, deux poids et deux mesures ! On se demande si le maire est aux commandes ou si on le laisse lire le discours  qu’on lui a préparé et on passe par derrière pour dire l’inverse ! Ça ne fait pas sérieux !
Une personne décide toute seule que cette demande ne présente aucun intérêt et donc je suppose qu’elle ne sera même pas présentée au maire et au conseil municipal !
Une sorte d’éminence grise comme du temps des rois…
Cette impression me vient tout naturellement à l’esprit d’autant plus que j’ai à plusieurs reprises écrit une lettre courtoise au maire et que je n’ai jamais reçu de réponse. D’autres personnes du voisinage ont essayé d’envoyer des mels, etc. même attitude !

Allo ? Il y a quelqu’un au bout du fil ??? Ou avons-nous élu des fantômes ?


Un simple accusé de réception aurait fait l’affaire par pure politesse déjà !

Pour le moment, au bout de 8 mois d’exercice, c’est raté, Monsieur le Maire ! Et pourtant c’était facile et ça n’entraînait pas de dépense supplémentaire !

Le maire (enfin j’espère que c’est bien lui…)  poursuit  « on fera l’essentiel, c’est-à-dire rendre le confort et le bien-être à tous les citoyens. Il y a tellement de choses qui doivent être faites et  qui n’ont pas été faites avant. »

Les administrés ne peuvent qu’être déçus de la vie politique.
L’action politique est mise à mal car la population doute de son efficacité et de sa crédibilité ; les habitants ne savent plus qui peut faire quoi ni où…et ensuite, les élus sont surpris de ne plus avoir la côte : « tous pourris »

jeudi 4 décembre 2014

Heureusement qu'il y a des gens qui aiment les animaux, même sauvages !

mercredi 3 décembre 2014

« L’édile…est opposé à cette arrivée » !!!

Et oui, il fallait le lire de ses propres yeux dans La Voix du Nord de ce mercredi 3 décembre 2014 !

L’édile étant le maire d’Hazebrouck et l’arrivée dont il est question, c’est celle d’une boulangerie Marie-Blachère qui doit s’installer à la Creule 2 !!!

Pour quelles raisons ?

« Ils cassent les prix, sortiront des baguettes moins chères et ont une qualité de rouleau compresseur »

C’est vraiment étonnant de lire qu’un maire veuille empêcher l’installation d’un commerce dans une zone justement peu desservie en boulangeries puisque excentrée par rapport à son « cher » (dans tous les sens du terme !) centre-ville !

Étonnant puisqu’il se permet de porter un jugement sur la qualité du pain qui sera servi et sur la manière de le fabriquer !
Étonnant à une époque où beaucoup de gens ont des difficultés financières de trouver que ce pain ne sera pas vendu assez cher !
Étonnant de penser que des créations d’emplois sont inutiles !

Étonnant de voir qu’un maire fasse autant de différences entre commerçants !

Vous savez quoi ? À notre époque, il ne fait pas bon être pauvre ! Je vais vite m’acheter un bonnet rouge et venir manifester sur notre chère grande place d’Hazebrouck !



Au secours Jean-Pierre, reviens !!! Ils sont devenus fous…


mardi 2 décembre 2014

Faut-il en finir avec les 36 000 communes ou quand les communes se rebiffent.

C’est dans la gazette des communes que j’ai trouvé ce très intéressant article d’actualité de Jean-Baptiste Forray, Philippe Pottiée-Sperry, Julie Krassovsky, aidés de 5 intervenants au congrès des maires 2014, intéressant puisqu’il nous parle de la baisse des dotations de l’état et des nouveaux transferts de compétences aux intercommunalités. 

 La baisse des dotations de l’État et les nouveaux transferts de compétences aux intercommunalités mettent en lumière le caractère de plus en plus virtuel de certaines petites communes. Face à cette situation, nos intervenants, Vincent Aubelle, Vanik Berberian, Jacqueline Gourault, Agnès Verdier-Molinié et Stéphane Pintre, réunis par La Gazette pour une table ronde prônent des solutions opposées. Un débat musclé. 

 Cet article fait partie du dossier : Congrès des maires 2014 : quand les communes se rebiffent

1 – La stratégie de l’étranglement financier 
Comment expliquez-vous que, de Marylise Lebranchu à Claudy Lebreton, de plus en plus de responsables publics s’interrogent sur la pertinence de la commune ? Cela tient à la crise de nos finances publiques. Les dépenses de personnel du bloc « communes-intercommunalités » entre 2002 et 2013 sont passées de 23 à 34 milliards d’euros. Au lieu d’utiliser l’intercommunalité pour résoudre le problème des 36 000 communes, a été créé un coûteux système à deux étages. Alors que les intercommunalités embauchaient, les communes n’ont pas réduit leurs effectifs et les ont même augmentés. Ce phénomène a touché toutes les strates démographiques. Contrairement à une idée reçue, les petites communes et leur interco ne coûtent pas plus cher que les autres. 

Vanik Berberian : Vous pouvez toujours asséner vos chiffres comme sur les plateaux télé mais vous ne nous mettrez pas dans la seringue ! Votre vision systémique ne correspond pas à la réalité des communes rurales. Notre dotation globale de fonctionnement est déjà deux fois moins élevée qu’en milieu urbain. L’aménagement du territoire national est complètement oublié. Résultat, nos populations votent de plus en plus pour le FN. 

La raréfaction de l’argent public n’est-elle pas lourde de menaces ?

Jacqueline Gourault : On peut mettre en œuvre une meilleure gestion avec des restrictions budgétaires. On ne pourra pas conserver toutes les strates actuelles. Mais, de grâce, ne partons pas d’une analyse catastrophiste. Arrêtons de considérer que notre système local est nul. Tous nos villages sont entretenus et beaucoup d’entre eux accueillent des manifestations culturelles de qualité. 

Vincent Aubelle : Régler une question politique, les 36 000 communes, par un étranglement financier n’est pas acceptable. Il faut d’abord revisiter le modèle communal en échelonnant les compétences au bon niveau. C’est tout le contraire de ce qui est en cours : on est en train de construire les étages, les régions, alors que l’on n’a pas encore posé les fondations. 

Stéphane Pintre : On oublie un peu trop vite la hausse de la population, de l’ordre de 10 millions en vingt ans, et l’augmentation de la demande sociale qu’elle engendre. Je ne considère pas pour autant que l’on peut continuer à vivre sur l’idée de la commune de la Révolution française. Le poids politique des élus ruraux, notamment au Parlement, ne correspond plus à la réalité du pays. 

V. B. : Excusez-nous d’exister encore ! Mais ne vous inquiétez pas, cela sera bientôt corrigé. 

S. P. : Il est nécessaire de faire ce que l’Église catholique a réalisé de manière bien plus intelligente que nous en regroupant ses paroisses. 

V. B. : Ce n’était pas très dur : il n’y a plus de curés, ni de fidèles ! 

S. P. : Mais, bientôt, il n’y aura peut-être plus de maires ! 

V. B. : Et plus d’habitants dans les campagnes ! Continuons à concentrer les populations dans les pôles urbains. Après le Grand Paris, inventons le Très Grand Paris, puis le Très Très Grand Paris. Si c’est le sens de l’histoire… 

S. P. : Mais si vous maintenez toutes les communes, celles-ci seront justement prises dans un système darwinien et elles disparaîtront dans les grands pôles urbains. 

A. V.-M. : L’objectif de ces regroupements, c’est à la fois de rétablir le lien démocratique rompu par les intercos et de réduire le nombre d’élus locaux. On en a plus de 600 000. Il faudra se fixer un nombre maximal de 60 à 70 000. J. G. : Si l’on supprime les élus locaux, je ne sais plus comment on va s’en sortir ! Je vous rappelle que Nicolas Sarkozy a perdu en 2012 parce qu’il n’a cessé de les critiquer.
 

2 – L’interco ou la méthode des petits pas

Les maires des petites communes ne sont-ils pas parfois en retard par rapport à des populations davantage enclines à des rapprochements communaux ?
J. G. : En l’espace de vingt ans, les élus sont passés d’une extrême méfiance, pour employer un euphémisme, à une volonté très forte de coopérer. L’intercommunalité leur a ouvert de nouveaux horizons. Grâce à elle, des maires ont accédé à des échelles et à des gestions de dossiers qu’ils n’auraient pas pu atteindre s’ils étaient restés dans le strict périmètre de leur commune. L’intercommunalité a fait tomber des barrières politiques. Elle a permis une pacification du paysage local.
V. A. : Les élus ne sont pas propriétaires de leur structure. L’intercommunalité, les gens la vivent depuis belle lurette. Mais, sur le plan institutionnel, elle repose sur des montages extrêmement complexes de flux financiers, de répartition des transferts de charges et de problématiques liées au fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales.
V. B. : Tous ces débats sont à la fois chronophages et budgétivores.
V. A. : Des schémas de mutualisation vont bien être mis en place. Mais leur application dépendra du bon vouloir des communes…
J. G. : Les élus savent qu’en période de restriction des dotations, il faut mutualiser les ressources pour faire mieux avec moins. La realpolitik et les bassins de vie s’imposent. Le temps où les conseillers généraux bâtissaient des communautés de communes à la dimension de leur canton est fini.

L’intercommunalité a-t-elle vocation à devenir la commune du XXIe siècle ?



J. G. : La France est un vieux pays dans lequel les paroisses, puis les communes, ont toujours joué un rôle de proximité. On ne peut effacer leur rôle par un raisonnement macroéconomique. Mieux vaut travailler sur le possible. Avec l’intercommunalité actuelle, les élus vivent avec leur temps. Ils montrent un chemin et gèrent correctement les deniers publics comme l’a récemment salué la Cour des comptes à propos de ma communauté d’agglomération de Blois.
V. B. : Je crois à la notion de coopérative de communes. L’interco est un outil. On ne tombe pas amoureux d’une intercommunalité. Une commune, c’est tout à fait différent, c’est une histoire et une famille. Ce n’est pas au conseil municipal ou au maire de décider de la mort d’une commune. Encore moins au préfet et au ministère de l’Intérieur. Une telle décision ne peut dépendre que des citoyens eux-mêmes.

Faut-il augmenter le seuil pour constituer une intercommunalité de 5 000 à 20 000 habitants ?

S. P. : Ce pays est en train de crever de cette logique d’égalitarisme permanent et de rationalité économique ! Laissons les élus décider en fonction des territoires.
J. G. : 20 000, c’est soit trop peu, soit beaucoup trop. Dans la Marne, il faudrait 190 communes pour atteindre ce seuil ! Ce critère n’était donc pas réaliste. Le Premier ministre lui-même annonce désormais des conditions de densité et de nombre de communes. La réflexion ne doit pas s’arrêter là. Il est stupéfiant de maintenir le département et de faire comme si l’intercommunalité n’existait pas. Elle exerce nombre de missions de proximité et de solidarité qu’assurait auparavant le conseil général.

3 – La commune nouvelle relookée

Que change, Vincent Aubelle, la commune nouvelle que vous appelez de vos vœux ?

V. A. : Elle met fin au mythe de la compétence générale des petites communes. Celles-ci n’ont plus les moyens d’agir. La compétence générale doit donc être exercée dans des communes nouvelles de plus de 5 000 habitants, une action publique et des élus de proximité étant maintenus dans des communes déléguées correspondant aux actuelles municipalités. Il s’agit, tout simplement, de transposer le système appliqué à Paris, Lyon et Marseille. Par voie de conséquence, cela nous oblige à repenser les intercommunalités, qui doivent atteindre au minimum 40 à 50 000 habitants afin de se détacher des contingences du quotidien et de reprendre les compétences des départements en matière d’aménagement du territoire.
V. B. : Pourquoi faire sans cesse grossir la maille ? Laissez-nous vivre ! La modernité n’est pas dans le schéma que vous voulez nous imposer. Nous ne sommes pas des Gaulois anachroniques. Nous pensons simplement que l’avenir n’est pas dans l’hyper-concentration.
L’ambition de la commune nouvelle dans la proposition de loi portée par le président de l’Association des maires de France, Jacques Pélissard (UMP), et adoptée par l’Assemblée le 31 octobre, est plus modeste que le schéma défendu par Vincent Aubelle…

J. G. : Ce texte est présenté en marge de la réforme territoriale. Pour l’heure, la commune nouvelle repose sur le volontariat.
V. A. : Comme je suis taquin, je vous ferai remarquer que la position de l’Association des maires de France a évolué depuis 2010. A l’époque, l’AMF avait fait en sorte de supprimer la majoration de la DGF pour les territoires qui souhaitaient se constituer en commune nouvelle. Aujourd’hui, elle veut la rétablir.
S. P. : On ne peut plus continuer à confier d’importantes responsabilités aux intercos sans revoir leur mode d’élection. Le fléchage n’a rien réglé. La transformation en communes nouvelles représenterait donc une avancée démocratique. Plus généralement, ce dispositif est la dernière chance pour le volontarisme. Si les élus ruraux ne se saisissent pas de la commune nouvelle, des mesures beaucoup plus drastiques seront prises.

Les maires sont-ils prêts à franchir ce cap ?

A. V.-M. : Après mon intervention, l’an dernier, devant le congrès des maires, beaucoup d’élus m’ont écrit pour me dire qu’ils étaient en phase avec mon discours. L’AMF elle-même a évolué. Elle fait bien d’aller dans cette direction. Sinon, c’est vrai, les maires se verront imposer un schéma par le haut. J’ai cependant des réserves sur les communes nouvelles : les communes déléguées confortent l’idée que l’on conserverait 36 000 communes. Ce n’est pas mon orientation.
Le Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales suggère, lui, de maintenir uniquement les 24 000 communes disposant d’une école…
V. B. : Nous n’en avons plus car nous avons mutualisé avec nos voisines. Ma commune, qui fait partie des plus beaux villages de France, a donc vocation à être rayée de la carte…
S. P. : Cette proposition était, avant tout, une manière de susciter le débat et de dire que nous ne pouvions plus vivre avec le tissu communal actuel.
V. A. : Les suppressions pures et simples ne sont pas la bonne méthode. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Il convient, à mon sens, d’éviter l’antagonisme entre une vision uniquement macroéconomique et le volontariat qui risque de permettre aux élus de tourner encore longtemps autour du pot.

4 – Vers 5 000 « super-communes » de plus de 5 000 habitants ? Dans 10 ou 15 ans ?

Le but serait d’exercer les compétences assumées par les communes et les intercos et qu’elles puissent gérer les collèges et les lycées, embaucher et rémunérer les enseignants, avoir des compétences culturelles et faire des économies !
Si certains maires reprochent à cette proposition d’éloigner les élus de leurs administrés, d’autres pensent au contraire que si la Belgique, toute proche de nous, compte 589 communes, la Suède, 290, on peut y arriver aussi.
Moi, je dirais que dans certains cas les maires sont trop proches de leurs administrés et tendent à favoriser ceux qui ont voté pour eux et dans d’autres cas les maires ignorent royalement ceux qui ne leur plaisent pas !
Il faut en finir avec les cofinancements, les doublons et la clause de compétence générale des communes. C’est au sein du bloc local que se situent les dépenses, donc les principaux gisements d’économie.
Il faudra faire évoluer les mentalités. Nous posons la question du renouvellement des élus locaux et de la nécessaire limitation du nombre de mandats dans le temps à deux ou trois. Il faut que ça tourne !
Un maire ne comprend pas pourquoi l’état veut diviser par 8 le nombre d'élus alors que la plupart d’entre eux exercent leur mandat à titre bénévole ? A Hazebrouck, c’est le contraire, les élus s’augment régulièrement !
Selon certaines évaluations, l’indemnisation des maires et des adjoints représente un coût annuel d’environ 1 milliard d’euros. Pour les intercommunalités, environ 200 millions d’euros. La rémunération des parlementaires dépasse, elle, les 300 millions d’euros. Si l’on intègre tous les autres élus, le coût total des indemnités approche les 2 milliards d’euros par an. C’est donc un sujet important.

Un rôle d’amortisseur social en péril

Il parait que «  les communes ne fonctionnent pas comme des entreprises. En période de crise, elles jouent un rôle d’amortisseur social. Un certain nombre d’agents, qui assurent le balayage des rues ou l’entretien des voiries, sont inemployables ailleurs »
 « Sans nous, ces personnes relèveraient d’un institut médico-spécialisé ou d’un centre d’aide par le travail. Beaucoup d’entre elles se retrouveraient au RSA. Elles pèseraient donc sur les comptes publics alors que, chez nous, elles trouvent une utilité sociale. » Un rôle de soupape que fragilise la baisse de 28 milliards d’euros des dotations de l’État entre début 2014 et fin 2017.


Social : la tentation de la recentralisation

Inlassable pourfendeuse de « la gabegie », Agnès Verdier-Molinié ne compte, naturellement, pas que les communes et les intercommunalités dans sa ligne de mire. La directrice de l’Ifrap (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) s’en prend également au volume de « 700 milliards de dépenses sociales » par an. Un montant qui concerne particulièrement les conseils généraux et, à un degré moindre, les centres communaux d’action sociale. Pour les premiers, elle prône une suppression pure et simple.

Pour les seconds, une forme de dévitalisation. « En ce domaine, les intervenants sont beaucoup trop nombreux, se justifie-t-elle. Ce n’est pas au département et à la commune de distribuer des aides sociales. Il faudra recentraliser et regrouper au niveau de l’État. Les CCAS doivent se transformer en antennes des caisses d’allocations familiales », juge Agnès Verdier-Molinié.
« Réunir le RSA, les allocations logement, la prime pour l’emploi et l’allocation aux adultes handicapés en une seule allocation plafonnée avec un seul guichet et un seul fichier permettrait au minimum d’économiser 800 millions d’euros par an. Soit le montant des fraudes aux prestations sociales évaluées par la Caisse nationale des allocations familiales », insiste l’Ifrap dans l’une de ses notes internes.
A vous de vous faire votre propre idée mais c'est vrai que 36 000 communes avec leurs élus à payer, ça pose problème ! Si dans d'autres pays, il est possible de fonctionner avec beaucoup moins de communes, pourquoi pas ?
Un dernier argument que certains maires mettent en avant : la disparition des liens proches entre élus et habitants. 
A voir le manque de liens, d'écoute que l'on peut constater à Hazebrouck, il n'y aura aucun changement de ce côté là et je dirais même plus, si les élus étaient plus éloignés de certains de leurs concitoyens, il y aurait sans doute un peu moins de favoritisme et un plus d'égalité entre les habitants. Les maires écouteraient d'une oreille plus attentive les doléances de leurs concitoyens !
Merci d'avoir eu la patience de lire de ce très long article  :