mardi 30 juillet 2013
vendredi 26 juillet 2013
« Tous les clignotants sont au vert » ???
C’est dans le
courrier des lecteurs de La Voix du Nord d’aujourd’hui et c’est en rapport avec
la visite de Hollande à Dunkerque.
La visite de
notre président concernait deux entreprises modèles AstraZeneca et CMP dans la
zone industrielle de Petite-Synthe. Ces entreprises exportent une grande part
de leur production, promettent d’investir et d’embaucher. Que du bonheur !
Le 14
juillet, il avait clamait « La crise est finie, la croissance revient ».
Vous savez c’est la fameuse méthode Coué !
Le lecteur de
La Voix rappelle que de l’autre côté de la rue, de cette zone industrielle de
Petite-Synthe, des bâtiments vides abritaient encore récemment, une entreprise
de chaudronnerie (30 salariés), une entreprise de fabrication de canapés (130
salariés) et une entreprise d’électricité (10 salariés).
Ceux-là sont
de vrais mauvais élèves qui n’ont pas écouté notre président lorsqu’il
affirmait « La crise est finie, la croissance revient »
Dur, dur d’être
président !
mardi 23 juillet 2013
Une ville peut-elle faire faillite en France ?
Étendard de l'automobile triomphante au début du
XXe siècle, Detroit est devenue jeudi 18 juillet la plus grande
ville américaine à se déclarer en faillite, dernier acte en date de la lente
agonie de « Motor City ».
La dette
accumulée par Detroit est vertigineuse : 18,5 milliards de dollars. Pour sortir de
l'ornière, Rick Snyder avait mandaté un expert, Kevyn Orr qui avait résumé les
causes de cette crise en quelques points : « une mauvaise gestion
financière, une population en
baisse, une érosion de la base fiscale pendant ces quarante-cinq dernières
années ».
Une commune en France pourrait-elle atteindre ce point critique ?
L'hypothèse apparaît improbable et de nombreux garde-fous existent de ce
côté-ci de l'Atlantique mais...
Les
collectivités locales françaises ne sont cependant pas des modèles d'équilibre
financier : les communes et groupements de communes, les départements et
les régions sont endettés pour un montant total de 132,4 milliards
d'euros au 31 décembre 2012 (+3,8% sur un an), soit 70% de leurs
recettes de fonctionnement, selon l'Observatoire des finances
locales.
Les villes et villages
français ne sont donc pas franchement en bonne santé financière (comme le
montre le classement des villes les plus
endettées de l'Hexagone), mais vous n'entendrez jamais parler d'une commune
qui dépose le bilan. Et pour cause, elles ont un des meilleurs garants au monde
: l'État français. Le seul risque est donc que l'État lui-même fasse faillite.
Explications.
D’abord,
les règles budgétaires sont strictes et le niveau d’endettement serait moins élevé
Les communes
françaises ne peuvent théoriquement pas atteindre le niveau de dette record des
villes américaines.
Tout d'abord, il est interdit en France d'emprunter
pour « combler un déficit de la section de fonctionnement ou une
insuffisance des ressources propres ». En clair, le code général des collectivités
locales n'autorise le recours à l'emprunt que pour financer des
investissements, pas pour les frais courants.
Pour
surveiller et éviter les écarts, les comptes de chaque commune sont contrôlés
par l'État. Le budget des communes est établi en début d'année. Au mois de
juin, le compte administratif, qui permet de vérifier les dépenses par rapport
aux prévisions, est établi et voté. L'administrateur des finances publiques,
représentant comptable de l'État dans le département, certifie la bonne tenue
des comptes.
Le
budget que vote la commune doit être équilibré, c'est-à-dire que ses recettes
doivent couvrir l'intégralité de ses dépenses - elle ne peut donc pas comme
l'État voter un budget en déficit -, les recettes et les dépenses doivent être
évaluées « sincèrement », et elle doit être capable de rembourser le
capital - hors intérêts d'emprunt - de sa dette contractée avec ses ressources
propres.
Cela
ne les empêche pas de s'endetter, mais elle ne peut pas le faire au-delà de sa
capacité de remboursement.
L’arme
suprême, la mise sous tutelle :
« Si
une commune fait des travaux et qu'elle ne peut pas régler les factures, l'entrepreneur
sera payé par l'État », explique Maxime Seno, avocat spécialisé en finances
publiques contacté par francetv info. Lorsqu'une municipalité ne boucle
pas son budget, la chambre régionale des comptes lui demande de faire des
efforts l'année suivante.
Si la
situation ne s'améliore toujours pas, le préfet, représentant de l’État, prend
les rênes de la gestion des finances.
Ce
fut le cas à Grigny
en 2009, où la commune de l'Essonne se retrouva avec un déficit insupportable
de 15,5 millions d'euros. Faute de budget adapté à la gravité de la situation,
le préfet avait suivi les recommandations de la chambre régionale des comptes :
les taxes foncières avaient bondi de 50 % et la taxe d'habitation de 44,26 %.
Ces hausses s'étaient accompagnées d'une réduction autoritaire des dépenses de
personnel et des subventions aux associations. Ce qui veut dire que chaque
citoyen doit mettre la main à la poche.
Plus
récemment, dans le Val-d'Oise, la ville de Beauchamp a subi le même sort. Mais les élus ont
refusé de voter un budget qui prévoyait une hausse de 27 % de la taxe foncière.
Le maire a retiré le vote, provoquant de facto la mise sous tutelle de la
ville. Depuis, la chambre régionale des comptes a rendu son verdict : elle
demande une augmentation de 30 % de la taxe foncière.
Dans les cas
extrêmes, le Conseil d'État peut destituer le maire de ses fonctions, expliquait Le Monde. C'est ce qui s'est passé pour la commune de
Hénin-Baumont dans
le Nord-Pas-de-Calais en 2009 avec révocation du
maire Gérard Dalongeville.
En France,
tous les ans, 200 à
300 municipalités sont mises sous tutelle, d'après Maxime Seno. Cela
ne dure parfois que quelques mois, le temps de redresser les comptes, mais les
conséquences sont les mêmes que celles de la faillite de Detroit.
La ville perd toute crédibilité auprès des
électeurs...
Rien ne dit
mieux son incapacité à gérer un budget que d’être mis sous tutelle. Et si cela
peut constituer un argument de poids pour négocier des suppressions de poste ou
augmenter les prix de la cantine scolaire, cela écorne sérieusement l'image de
la municipalité. D'après Maxime Seno, l'événement est « désastreux
pour une commune. Un conseil municipal est élu sur la base d’un programme
d'investissement, un programme qu’il ne pourra pas tenir s’il est mis sous
tutelle ».
A Beauchamp
(Val-d'Oise), une ville de 8 000 habitants, les difficultés
financières et la mise sous tutelle mettent la majorité en difficulté,
raconte Le Parisien. Un conseil
municipal qui se fracture sur les questions de budget, une taxe foncière qui
augmente : le jeu est dangereux à moins d'un an des élections
municipales.
… et auprès des banques
A mauvais
payeur, taux d'intérêt élevés. C’est un principe bancaire immuable, pour les
particuliers comme les municipalités. Avec des taux d'intérêts très bas
les premières années, ces emprunts peuvent mettre les maires en difficulté : au
bout d'un certain temps, ce taux fluctue sans plafond, grimpant parfois jusqu'à
14%, comme à Angoulême, indique La
Dépêche.
La mise sous
tutelle d'une ville ne sonne donc pas toujours la fin de ses difficultés. Les Échos relayaient
en 2003 le cas de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), placée sous la tutelle
du préfet. Sept ans plus tard, la ville n'était toujours pas guérie de sa
mauvaise santé budgétaire, selon Le Parisien.
Le risque d'entraîner l'économie locale dans sa chute
La mise sous
tutelle ne met pas uniquement la ville en danger. Les maires et leurs adjoints
sont astreints à des économies drastiques. En France, le préfet qui gère le
budget ne fait plus aucun nouvel investissement. Tout juste mène-t-il à terme
les travaux en cours. Exit le rond-point en prévision, aux oubliettes les
projets de zones franches. De quoi mettre des bâtons dans les roues aux
entreprises locales, surtout en période de crise.
La
menace des emprunts toxiques
Les investissements
dans des emprunts toxiques avaient mis beaucoup de communes dans le rouge après
la crise des subprimes en 2008. C'était
le cas à Argenteuil dans le Val-d'Oise, où le conseil municipal (majorité UMP)
avait contracté un emprunt toxique auprès de Dexia. Des centaines de villes avaient ainsi dû renégocier leurs emprunts.
Pour prévenir toute catastrophe :
L’État agit généralement en amont, via
le principe de péréquation qui vise à réduire les écarts de
richesse entre les différentes collectivités territoriales. Il existe deux
mécanismes de péréquation : la péréquation horizontale, qui consiste à
attribuer aux collectivités défavorisées une partie des ressources des
collectivités les plus riches ; et la péréquation verticale qui est assurée par
les dotations de l'État aux collectivités.
Le gouvernement
et les collectivités locales ont entériné le 16 juillet dernier une baisse de
1,5 milliard d'euros de leur dotation en 2014, sur une enveloppe totale
d'environ 100 milliards d'euros. Mais en contrepartie, l'État a fait un
geste en faveur des départements, qui vont bénéficier de ressources
nouvelles. Avec notamment la possibilité mutation, prélevés lors de
l'achat d'un bien immobilier.
Sources :
FranceTVinfo, L’expansion, AFP
En savoir plus
sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/une-ville-francaise-peut-elle-faire-faillite-comme-detroit_395297.html#0IQRG28wSTXU44pI.99
dimanche 21 juillet 2013
« La recette du mille et une feuilles »
D'après un article d'Henri Favre de La Voix du Nord
Il y a un
an, les élus se sont empressés d’annuler la réforme de Nicolas Sarkozy qui
fusionnait le conseiller général et le conseiller régional en un seul
« conseiller territorial ». La clause de compétence générale qui
permet aux collectivités de s’occuper de tout a été maintenue pour les communes
et rétablie pour les régions et les départements qui l’avaient perdue en 2010.
La réduction
du millefeuille territorial n’était plus au menu mais on vient de lui rajouter
une mille et unième couche avec la création de la « métropole »,
qualifiée par les opposants de gauche comme de droite de « monstre
technologique ».
Ainsi le
« Grand Paris » voté vendredi 19 juillet 2013 par les députés
regroupera la capitale et les 3 départements de la petite couronne et
s’occupera du logement, de l’environnement et de l’aménagement mais pas du
transport…
À Lyon, la
nouvelle « métropole » va reprendre sur son territoire toutes les
compétences du département du Rhône ! Etc.
Un grand
chambardement aura lieu dans les grandes villes françaises. Imaginez une
mégacité du futur réunissant une vingtaine de municipalités partageant un titre
de transport unique, un grand projet économique ou culturel, les mêmes impôts
locaux…
Dans quels
buts ? « Les métropoles françaises sont aujourd’hui porteuses de la dynamique
et de la capacité d’innovation nécessaires au rebond de la France. Elles
réunissent aujourd’hui les atouts constitutifs de l’attractivité nationale et
souhaitent jouer pleinement leur rôle ». Mais la question de leur déficit de
notoriété est posée. » Extrait des agences de développement économique
de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse qui ont créé le 18
juin, un cercle intitulé « Invest in French Metropolises .
À l’échelon
des citoyens, quel est l’intérêt et quelles en seront les conséquences ?
vendredi 19 juillet 2013
La baisse du Livret A
Ce matin, nous avons eu le plaisir d’apprendre que tous les
possesseurs de livret A (donc les plus grosses fortunes de France et de
Navarre) vont faire un acte d’intérêt général puisqu’ils vont contribuer à financer
le logement social. Nous allons devenir les banquiers de l’état !
Bien sûr, c’est seulement à partir du mois d’août et c’est
pour une bonne cause mais que ça soit localement ou nationalement, les
entourloupettes c’est toujours au mois de juillet et août quand les gens
sont en vacances!
La baisse de 0,5 point permettra ainsi aux bailleurs sociaux
« d'économiser 600 millions d'euros en année pleine ». Le gouvernement
souhaite ainsi créer un « choc d'offre », déclare Pierre Moscovici. C’est
vrai que pour un choc, c’en est un !
Par ailleurs, une enveloppe supplémentaire de 120 millions d'euros
issus des fonds d'épargne sera mobilisée en faveur de la construction de logements
sociaux, et permettra d' « accélérer les projets, à compter du 1er août et
jusqu'au 1er février 2014 », c’est ce qu’a annoncé Cécile Duflot.
Le gouvernement veut en outre accélérer les travaux de
rénovation thermique au sein du parc social. Ils bénéficieront d'un taux de
prêt exceptionnel de 0,5% contre 1% actuellement pendant 6 mois. Cette
initiative vise à aider le secteur de la construction qui est en difficulté.
Mais le but est surtout de redonner du pouvoir d'achat aux « familles qui
habitent dans ces logements construits dans les années soixante et
soixante-dix, dont on sait que les charges de chauffage ont énormément augmenté »,
a fait valoir la ministre du logement.
Il est vrai que ce taux a été utilisé sous Sarko. Mais celui
qui nous assénait du « Moi président » pendant toute une soirée,
aurait dû rajouter à son leitmotiv : « ... Je ferai comme mon prédécesseur ».
Ni plus ni moins.
Il paraît aussi que si le taux est fixé à 1, 25% et non à 1%
c’est pour sauvegarder le pouvoir d'achat des ménages.
... C'est de l'humour noir à quel degré et de qui se
moque-t-on ?
Peut-on demander à M. Cahuzac (et je pense à d'autre ministres
socialistes du gouvernement), quel est le taux d'intérêt du Livret À en Suisse.
Ils doivent connaître cette information...
mercredi 17 juillet 2013
Bruno Ficheux, un maire qui a des idées.
C’est le
maire d’Estaires, pas très loin d’Hazebrouck et il propose une solution pour
les logements sociaux.
Il dit que dans sa commune, il a du mal
à atteindre les 20% de logements sociaux comme la loi SRU de 2 000 (loi
relative à la solidarité et au renouvellement urbain) l’impose.
Selon lui, et malgré tous ses efforts,
les bailleurs sociaux refuseraient d’investir à Estaires. Le secteur ne serait
pas assez attractif financièrement. Impossible donc pour lui, d’atteindre les
20 %. Pourtant, il n’y est pas opposé : « la mixité sociale doit rester
obligatoire dans toutes les communes, et les 20 % doivent rester un objectif ».
Ce qu’il propose est simple : obliger
les bailleurs sociaux à vendre, chaque année, 40 000 de leurs logements sociaux,
ces derniers pourraient récolter près de 3
milliards d’euros. Aujourd’hui les amendes payées par les villes qui
n’atteignent pas les 20 % leur permettent de recueillir 31 millions d’euros.
Si cette proposition était appliquée, ce
serait donc douze fois plus d’argent qui pourrait être investi dans la
construction de logements sociaux.
Les maires de bonne volonté n’auraient
plus à faire payer l’amende à leur commune, puisque les sommes récoltées par la
vente de logements sociaux suffiraient à en construire de nouveaux.
Que faire alors des maires de mauvaise
foi, ceux qui refusent d’atteindre les 20 % ? « Il suffira de leur faire payer
une amende s’ils refusent la proposition d’un bailleur social de construire sur
leur secteur. »
Parallèlement, les bailleurs sociaux
auront l’obligation d’investir en milieu rural, comme à Estaires.
Favoriser l’accès à la propriété. « Ce
n’est pas la motivation première de ma proposition », mais ce pourrait être un
bel effet ricochet.
« L’idée n’est pas nouvelle, ce n’est
pas moi qui l’ai inventée ! ». En effet, un accord signé le 18 décembre 2007
entre le gouvernement et l’Union sociale pour l’Habitat prévoyait la vente par
les organismes HLM de 40 000 logements par an. Mais cet accord n’est pas
appliqué. En 2011, seuls 11 800 logements ont été vendus.
Dites-moi, ce n’était pas l’idée de
l’abbé Lemire en son temps ?
dimanche 14 juillet 2013
Le 14 juillet 2013
Aujourd’hui, dans La Voix du Nord, une excellente chronique
de Jean-Michel Bretonnier dont le titre s’intitule : « L’état
n’oublie pas les poulaillers… »
En résumé, on a parlé récemment de la Cour des comptes au
niveau national et au niveau régional qui n’a pas peur de déplaire puisque
justement c’est son rôle « d’épingler » tout le monde.
Elle vient maintenant d’épingler l’Administration avec un
grand A comme vous l’avez remarqué. En effet, celle-ci envoie chaque année
80 000 pages de circulaires aux préfets dont 27 sur les prescriptions
relatives aux poulaillers mais n’est pas foutue d’interdire aux trains de
traverser les gares à 150 km/heure !!!
Certains élus du parti socialiste semblent agacés par cette
volée de bois vert qui s’abat sur eux mais ils oublient tout simplement que la
souveraineté du peuple doit s’appuyer sur des organes de contrôle pour exister
vraiment. De la critique vient la réflexion et de la réflexion vient le
changement vers une amélioration, c’est du moins ce que l’on l’espère toujours.
Enfin, pour terminer « C’est aux politiques de définir
le rôle de l’État, en tenant compte des grandes données de l’époque, des
attentes de la population, des besoins des agents économiques, et des moyens
dont ils disposent. »
jeudi 11 juillet 2013
Encore une hausse des tarifs de l'électricité
Une hausse de 5 % est prévue pour août. C'est toujours au moment des grandes vacances que les mauvaises nouvelles arrivent et celle-là est de taille puisqu'elle touche tout le monde dans ses besoins essentiels.
Cela fait 10 % en deux ans alors que nous sommes en pleine crise et que tout le monde tire la langue.
N'y avait pas d'autres domaines où les gens les plus démunis n'auraient pas été touchés ?
C’est la question que l’on peut se poser et très facilement, on trouve des solutions :
Cela fait 10 % en deux ans alors que nous sommes en pleine crise et que tout le monde tire la langue.
N'y avait pas d'autres domaines où les gens les plus démunis n'auraient pas été touchés ?
C’est la question que l’on peut se poser et très facilement, on trouve des solutions :
Diminuer le nombre de conseillers généraux, de conseillers
régionaux, fusionner les deux conseils, diminuer les fêtes coûteuses, diminuer
les salaires des ministres ainsi que leurs avantages etc…
Je vous laisse cogiter d’autres solutions, cela vous fera
toujours des vacances…
vendredi 5 juillet 2013
Delphine Batho suite
Lire le journal chaque matin est une habitude et parfois un plaisir. En effet, il arrive assez souvent qu'il n'y ait rien dans La Voix du Nord mais le courrier des lecteurs est une rubrique que j'adore.
Pas de langue de bois et aujourd'hui s'y trouve un petit bijou que je recopie sans honte parce qu'il mérite d'être connu et reconnu et si j'ai quelques lecteurs...
Il s'agit de A.S de Lille :
"Filer la métaphore, Fluctual nec mergirur ?
Gouvernement "touché", Batho coulée. Démissionnée! "Aux sombres héros de l'amer ! qui ont su traverser les océans du vide". L'écologie ? "Always lost in the sea". Et le PS ? C'est un peu les noirs désirs d'avenir : "Le vent nous portera". Un capitaine de pédalo sans son sextant, un quartier-maître toujours droit dans ses bottes et son ciré qui naviguent en pères peinards sur la grande mare des canards.
Les vieux loups de mer ne sont plus ce qu'ils étaient ! La France est désormais sur le radeau des médusés (...)"
Pas de langue de bois et aujourd'hui s'y trouve un petit bijou que je recopie sans honte parce qu'il mérite d'être connu et reconnu et si j'ai quelques lecteurs...
Il s'agit de A.S de Lille :
"Filer la métaphore, Fluctual nec mergirur ?
Gouvernement "touché", Batho coulée. Démissionnée! "Aux sombres héros de l'amer ! qui ont su traverser les océans du vide". L'écologie ? "Always lost in the sea". Et le PS ? C'est un peu les noirs désirs d'avenir : "Le vent nous portera". Un capitaine de pédalo sans son sextant, un quartier-maître toujours droit dans ses bottes et son ciré qui naviguent en pères peinards sur la grande mare des canards.
Les vieux loups de mer ne sont plus ce qu'ils étaient ! La France est désormais sur le radeau des médusés (...)"
Bonne journée !
mercredi 3 juillet 2013
Delphine Batho, virée pour l’exemple
La ministre de l’Écologie Delphine Batho a été « débarquée » ce
mardi du gouvernement « sur proposition » de Jean-Marc Ayrault et sur décision
de François Hollande. Elle est remplacée par le député PS du Gers Philippe Martin.
Elle est le premier membre du gouvernement à être congédiée depuis l’élection
de François Hollande.
Ce limogeage, qui s’abat sur une ministre d’ordinaire discrète, a commencé
dès ce mardi à soulever des questions sur la politique environnementale de
l’exécutif et son mode de management.
La crise s’est nouée ce mardi matin lorsque, interrogée sur RTL sur la
baisse de 7 % des crédits de son ministère prévue pour 2014, Delphine Batho a
tranchée : « C’est un mauvais budget ». Et de souhaiter que l’exécutif démontre
que « l’excellence environnementale, la transition énergétique, ne sont pas des
variables d’ajustement ».
Virer une ministre alors que d’autres ont fait pareil et la remplacer par
un homme, il y a de sérieuses réserves à émettre !
L’égalité homme-femme en prend un sacré coup !
On peut en tirer une
autre conclusion, c’est que ni François
Hollande, ni Jean-Marc Ayrault ne sont des écologistes convaincus. Ils
incarnent cette génération de socialistes habitués à sous-traiter
l'environnement aux Verts. Persuadés, et encore plus en période de tempête
économique, que la prise en compte des enjeux écologiques est une contrainte.
C’est la désolante persistance d'une culture politique d'autrefois, selon
laquelle une politique environnementale est certes souhaitable mais jamais
prioritaire, en quelque sorte un plus
si on en a les moyens, et qui passe à la trappe dès qu'il y a d'autres
priorités (il y en a toujours) : on verra quand la croissance sera revenue.
Avec ça on ne risque pas d'avancer beaucoup sur des dossiers pourtant urgents.
À l’écologie, François Hollande préfère les économies
ou d’autres dépenses…à vous de voir !
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