lundi 27 octobre 2014

Au nom de la liberté !

Ce lundi, dans La Voix du Nord un article intitulé « Ces peuples qui votent au courage… »  d’Éric Dussart.
Il s’agit, bien sûr, des Tunisiens et Ukrainiens qui ont voté pour se donner une représentation parlementaire.  «  Malgré les menaces, une richesse qu’il ne faut pas brader. »
Ces peuples sont descendus dans la rue se battre et donner beaucoup de vies pour conquérir ce joli morceau de liberté et d’expression. Tout n’est pas encore parfait évidemment ! Un lourd climat de peur pesait sur les électeurs avec la présence dans certains endroits de soldats en armes qui patrouillaient dans les quartiers dans l’Est de l’Ukraine!
En Tunisie, les hommes politiques craignaient un attentat d’autant plus qu’une nouvelle constitution est en train de s’élaborer, avec de réels progrès vers la démocratie et les libertés individuelles ont été arrachées de haute lutte.
L’intimidation touche encore plus les petites villes de l’intérieur.
Les peuples avancent au courage. Au refus de l’autoritarisme et de l’intimidation.

Un peu comme à Sivens, dans le Tarn, où des gens se battent depuis plusieurs années pour garder intacte une zone humide et empêcher la construction d’un barrage qui ne servirait qu’à une poignée de producteurs de maïs. En gros, comme dans tous les grands projets, l’objectif est de produire artificiellement, grâce à l’argent public, de l’activité économique et ce qui va avec : profits privés et conflits d’intérêts. La présence des GM avec leur matériel : gaz lacrymogène, grenades assourdissantes, matraques dont ils se sont servis largement, destruction des tentes, des voitures… a rendu l’occupation pacifique difficile. Voir les nombreuses vidéos réalisées à ce sujet.
Il a fallu le décès de Rémi, un jeune étudiant de 21 ans pour que le préfet décide la suspension des travaux !


Les croix représentent les arbres arrachés !

Les peuples avancent. Au courage. Au refus de l'autoritarisme et de l'intimidation.


La comparaison avec Hazebrouck doit vous sembler incongrue ? Ceux qui suivent de près les évènements se rapportant à Hazebrouck dans les médias : journaux, Facebook etc. se sont aperçus que certaines personnes essaient de museler, menacer, interdire ces espaces de liberté et d’expression et même certains, insidieusement, prennent des noms d’emprunt pour essayer d’orienter les timides débats sur un terrain plus favorable et moins glissant.

À nous de voir, à nous de résister.

Les femmes Kurdes ont pris les armes pour défendre leur "patrie"contre les extrémistes islamistes de Daesh et elles montent en première ligne et trouvent ça normal !

Le dernier Conseil Municipal nous a montré le manque de courage de certains élus qui, bien que n’en pensant pas moins, s’abstiennent en s’amusant au jeu des chaises musicales !
On attend des élus qu’ils prennent position sur un sujet et non pas qu’ils refusent de participer au vote. On attend aussi qu’ils dialoguent avec nous, les  Hazebrouckois même sur des sujets qui fâchent ! Sinon, que font-ils au Conseil Municipal avec leur indemnité conséquente ?
S’abstenir lors d’un vote revient à voter comme les autres selon le principe « Qui ne dit mot consent » Lamentable !
À quand le changement ? Quand va-t-on améliorer le stationnement des usagers de la gare qui squattent nos rues, tous les parkings de supermarchés proches et de l’Hôpital dont les usagers pâtissent ?
Ce n’est pas tout de faire un « beau » parvis à la gare, c’est surtout des parkings qu’il nous faut. Le Pôle gare n’a aucune utilité ! Les gens ne vont pas faire leurs courses à la gare quand ils reviennent de leur travail le soir ! Ils ne pensent qu’à rentrer rapidement chez eux !
Nous devons réagir !

samedi 25 octobre 2014

Népotisme hazebrouckois

La voix du Nord, encore elle, ce mardi 21 octobre 2014, a jeté un fameux pavé dans la mare hazebrouckoise. Figurez-vous, qu’avec un titre dont les lettres font plus de 1 cm de hauteur notre journal favori (surtout en ce moment) nous annonçait que la ville a créé un nouveau poste et que c’est la fille du maire qui a été embauchée. 

Pas plus difficile que ça, cette femme exerce la fonction d’assistante du directeur général des services, et en mairie ce recrutement interpelle.


Je me dis que maintenant le DGS est en liberté surveillée. Il va être sous contrôle. Alors allez sur le Facebook de la voix du Nord, vous verrez le buzz que ça fait, du jamais vu. Apparemment tous les lecteurs de la voix du Nord sont mécontents de cette nouvelle à part un individu qui défendait à cor et à cri le choix du maire. Bizarre, vous avez dit bizarre, il avait l’air de faire le sous-marin.

Tout le monde se défoule, trouve très bizarre le choix et surtout la création d’un nouveau poste alors que le maire clame haut et fort, à qui veut l’entendre, qu’il y a trop d’employés municipaux. Pas étonnant que lesdits employés municipaux clament haut et fort que c’est du favoritisme et que c’est injuste.


 Il paraîtrait même, sans rigoler, que le poste a été créé à la demande du DGS qui ayant déjà deux collaboratrices avait besoin d’une personne pour gérer les commissions et bureaux municipaux. Ça en fait du monde pour le DGS, et celui-ci conscient de la délicatesse de la situation conclut «  c’est une décision qui m’appartient, j’en endosse la responsabilité. » Comment peut-il faire autrement, c’est une question que je me pose, le pauvre.

Mais d’après la VdN, « l’employée travaille peu avec papa », et c’est marqué en grosses lettres. Ben oui, quand même.
Il apparaît que l’histoire est loin d’être anodine, que le maire a simplement envoyé un communiqué concis et que les recrutements relèvent toujours de l’unique compétence de Directeur Général des Services. Mais c’est bien lui qui a signé l’arrêté de mutation !!

Dans un contexte plus général de suspicion des élus (pas étonnant quand on voit tout ce qui se passe, aussi bien à Paris que maintenant à Hazebrouck, fallait-il valider une telle décision ?
Le lendemain 22 octobre, sur la page Facebook de la voix du Nord il y avait déjà 243 commentaires. Si vous allez voir maintenant, il y en a une dizaine de pages et certains commentaires ne sont pas piqués des vers. On parle de népotisme. Allez voir sur  DailyNord ( http://dailynord.fr/2014/10/nepotisme-hazebrouckois/), on parle d’Hazebrouck. Ce coup-ci c’est plus le record de la grosse frite, ni d’un juge qui se fait Hazebroucker, le buzz, c’est l’embauche de la fille du maire.
On sait très bien que le maire est populaire auprès de certains parce qu’il sait chanter, mais ce coup-ci, c’est d’une autre popularité qu’il s’agit, et là, c’est d’une toute autre chanson qu’il s’agit, car certains parlaient même d’une saisine au tribunal administratif, et l’autre de délit. Comme c’est bizarre !
Et dire qu’un des élus actuels, dans sa profession de foi d’avant les élections, trouvait que Bernard Debaecker « était capable d’instaurer et de renouer la confiance au sein de notre société »……MDR

Pour aller un peu plus loin :

Définition de népotisme : du latin nepos, neveu.
Historiquement et étymologiquement, le népotisme est une forme de favoritisme qui régnait au Vatican, en particulier au XVIe siècle, consistant pour un pape à attribuer des titres, des donations ou des faveurs à ses parents, notamment à ses neveux, d'où l'origine du mot.
De nos jours, et par extension, le népotisme désigne une pratique qui, pour un responsable (élu, haut fonctionnaire, notable, dirigeant d'entreprise...), consiste à distribuer des honneurs, des avantages ou des emplois à des membres de sa famille, à des amis ou à des proches, plutôt qu'aux personnes qui y ont droit (logement, par exemple) ou qui sont les plus compétentes (promotion, attribution de postes).
Le népotisme est donc un abus d'influence et d'autorité qui génère des injustices en écartant « ceux qui ne sont pas de la famille ». Il s'apparente au clientélisme, voire à des pratiques mafieuses.

Exemple :
Quand on place son neveu, on fait œuvre de népotisme.
Quand on le déplace, est-ce qu'on le dépote?
Auquel cas ne serait-ce pas du dépotisme éclairé?
(Écrit par : nini | 14/10/2009)

Au fait, puisque le square Heckel a été massacré, la municipalité nous en avait promis un nouveau  square à une autre place ? Il est plus que temps de commencer les plantations de robiniers faux-acacias que Jean-Michel D. avait prévues !



mardi 21 octobre 2014

NOUS, CITOYENS…contre la corruption

par la rédaction de Médiapart
Nous, citoyens, journalistes, magistrats, juristes, avocats, policiers, criminologues, sociologues, économistes, anthropologues et philosophes constatons une généralisation de la corruption qui met l’Etat de droit en péril et installe une insupportable fatigue démocratique. Cette menace sur notre République se nourrit certes de la banalité des conflits d’intérêts et des petits arrangements avec la morale civique, mais aussi de la faiblesse croissante des moyens de lutte contre ce dangereux fléau pour la démocratie.
Alors que le chaos politique n’est plus une hypothèse invraisemblable dans la France d’aujourd’hui, les signataires de cette alerte, forts de leurs expériences diverses, appellent les citoyens de notre pays à une mobilisation civique pour faire sauter les verrous institutionnels, culturels, politiques et judiciaires qui empêchent l’efficacité et autorisent le pire. Il est urgent de s’opposer réellement à la corruption.
Des solutions existent : indépendance du parquet, criminalisation de la corruption, suppression de la Cour de justice de la République, recrutement massif de magistrats, de policiers, de douaniers et d’agents du fisc, suppression du “verrou de Bercy” dans la lutte contre la fraude fiscale, réforme du système de déclassification du “secret défense”, réforme de l'article 40 du Code de procédure pénale pour une meilleure protection des lanceurs d’alerte dans la fonction publique, confiscation préventive des biens mal acquis et leur attribution au bien commun (associations, musées ou municipalités), vote d’une nouvelle loi bancaire instituant une séparation véritable entre les dépôts des épargnants et les fonds spéculatifs.
Les signataires de cette alerte citoyenne s’engagent à développer, avec toutes celles et tous ceux qui les rejoindront, leurs expertise et dénonciation communes de la corruption. Ils continueront de porter publiquement la double exigence de vérité sur les affaires et de vertu régénératrice de la République.
Les signataires invitent tous les citoyens à signer cet appel, sur Mediapart.
Premiers signataires
Eric Alt, magistrat; Fabrice Arfi, journaliste; Raymond Avrillier, formateur; William Bourdon, avocat; Benoît Collombat, journaliste; Chantal Cutajar, juriste universitaire;Gilbert Flam, magistrat; Cynthia Fleury, philosophe; Antoine Garapon, magistrat; Paul Jorion, économiste; François Morin, économiste; Pierre Lascoumes, sociologue ; Antoine Peillon, journaliste; Jean-Paul Philippe, policier; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Michel Pinçon, sociologue; Edwy Plenel, directeur de Mediapart; Roberto Scarpinato, procureur auprès du parquet de Palerme.
Avec Michel Broué, mathématicien; Alain Caillé, sociologue; Christian Chavagneux, journaliste; Thierry Colombié, économiste; Charles Duchaine, magistrat; Hervé Falciani, lanceur d’alerte d’HSBC; Guy Flury, ancien commissaire aux comptes; Nicolas Forissier, lanceur d'alerte, ex-auditeur interne d'UBS; Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte d'UBS; Christian Laval, sociologue; Yann Le Bihen, avocat; Raphaël Liogier, sociologue; Dominique Méda, sociologue; Claude Neuschwander, ancien chef d'entreprise (Lip); Charles Prats, magistrat; Alex du Prel, journaliste; Hervé Preuilh, policier; Denis Robert, écrivain; Christian Salmon, écrivain et chercheur; Bernard Stiegler, philosophe;Michel Terestchenko, philosophe; Flore Vasseur, écrivain; Patrick Viveret, philosophe, magistrat honoraire, Jean Ziegler, sociologue.
Signez l'appel en cliquant sur le lien ci-dessous

Au train où ça va, avec les politicards que l'on a, qui font semblant de ne rien voir et vivent dans leur bulle, un de ces jours, et peut-être plus vite que l'on pense, il y aura une explosion ! Le jour où toutes les catégories feront leur union, nos hommes politiques auront du souci à se faire d'un bout à l'autre de l'échelle, aussi bien au niveau européen  qu'au point de vue national, départemental et communal !


lundi 20 octobre 2014

Explication sur le Conseil communal folklorique

Il n’est jamais trop tard, et nous avons enfin les explications fournies par les deux élus en procédure contre la ville d’Hazebrouck.
Tout d’abord je remarque que la Voix du Nord parle d’abord du conseiller municipal délégué, et non de l’adjointe à l’agenda 21. La Voix du Nord manque-t-elle de savoir-vivre ou ignore-t-elle la politesse, moi à sa place, je parlerai d’abord de l’adjointe. À moins qu’il y ait une autre raison et que la voix du Nord considère que c’est le conseiller municipal délégué qui est le meneur, que l’adjointe ne fait que suivre et que c’est pour cette raison qu’elle en parle en premier (photos à l’appui). Et il n’est pas facile de toujours avancer caché, et d’un seul coup se retrouver en pleine lumière après avoir alimenté la polémique, suite à un conseil municipal folklorique.
Avec un ensemble touchant, tous deux se sentent très à l’aise dans cette équipe municipale « ouverte d’esprit, qui accepte le débat. » Pourtant, il y a des bruits qui courent sur la place qu’il n’y en a que deux ou trois qui commandent, et qu’en plus, c’est très autoritaire.
Comment en aurait-il pu être autrement ? Sous le règne de Paul Blondel, c’était comme ça et sous le règne de Didier Tiberghien c’était pareil. Je suis donc très interrogatif surtout en voyant la tête que fait le conseiller délégué à plein de choses sur la photo.

On a l’impression en lisant l’article, qu’on leur a bien fait la leçon avant qu’ils ne viennent voir la Voix du Nord. Et en plus, tous les deux ont l’air de trouver tout à fait normal de s’abstenir dans un vote. D’après le conseiller délégué, ne pas voter « c’est une absence de prise de position… Ne pas voter, c’est rester impartial. » Moi je trouve, que c’est surtout manquer de courage. Évidemment, il faut faire abstraction de temps en temps de ses préjugés, et si dans un vote du conseil municipal, on ne veut pas prendre position, eh bien, il faut démissionner, et laisser la place à quelqu’un de plus courageux et de plus responsable

L’adjointe, qui se dit porte-parole des défenseurs du Square Heckel doit avoir oublié que lors de l’enquête publique qui s’est déroulée  fin 2013 et concernant le déclassement du Square, je n’ai nulle part vu un commentaire suivi de son nom et son adresse sur le registre en mairie. Par contre j’ai reconnu son écriture suivie d’une signature  illisible. Parce que ce qui a fait capoter cette enquête publique, c’est le nombre de commentaires suivis d’une signature  illisible et sans adresse, le nombre impressionnant de collages avec des hors sujet en pagaille. Le commissaire enquêteur, qui n’avait jamais vu cela, m’a dit qu’il n’en tiendrait pas compte de tous ces  illisibles ou anonymes. C’est bien pour ça, que les quelques commerçants et artisans qui sont venus émarger au registre, en laissant nom et adresse, ont influencé le commissaire enquêteur pour qu’il donne un avis positif au déclassement !

N’empêche que pour l’instant, le Square Heckel a été massacré et l’immeuble de la CCFI est en train d’être construit.




Pourtant différents contestataires, s’étaient manifestés dès juillet 2010 et plus ou moins en ordre dispersé. En novembre 2010, l’association Hoflandt Nature avait organisé une réunion d’information au centre directionnel, car la municipalité n’avait pas jugé utile d’informer les habitants. De plus des pétitions couraient à travers la ville.

La Voix du Nord du 8 novembre 2010

 Pourtant, le 18 octobre, nous avons reçu une lettre de notre avocat qui nous transmet en annexe la copie du mémoire en réplique numéro 2 transmis par Maître Gros qui est l’avocat conseil de la commune d’Hazebrouck. Et il est bien spécifié : la commune d’Hazebrouck, prise en la personne de son maire en exercice, dûment habilité. Je m’excuse mais le maire en exercice actuel est Bernard Debaecker. J’ai constaté aussi dans cette lettre, que nous sommes toujours partie prenante avec l’adjointe au cadre de vie, et qu’apparemment notre avocat a encore fait une erreur de date. Cela devient une habitude ! (avocat low cost ?). Si je me rappelle bien,  il nous avait été conseillé par un homme procédurier
Cela veut dire habitué à la procédure, mais sans plus. Certains se droguent, soit avec le tabac, d’autres avec de l’alcool, et d’autres, c’est avec les procédures en continu, mais sans forcément aboutir à quelque chose. Et en plus, si vous lui demandez un conseil, méfiez-vous, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, car en plus des erreurs stratégiques, il n’aura de cesse de vous demander d’aller chercher des plans de tout ce qui se construit ou va se construire à Hazebrouck. Alors, si vous marchez dans la combine, que du bonheur et si vous ne voyez que par lui, alors là il vous tient sous sa coupe….. Inutile de dire que j’ai vu clair assez rapidement, et que nous avons repris notre indépendance.
Donc si je fais mes comptes, je contribue à payer un avocat pour attaquer la ville, qui de son côté, prend un avocat pour se défendre et que j’aide à payer avec mes impôts. Elle est pas belle ma ville ?.... De plus, les 2 élus touchent de bonnes indemnités pour une ville de 20 000 habitants, et surtout le conseiller délégué qui touche pratiquement autant qu’un adjoint… Elle est pas belle la vie !
Pour moi, les élus devraient tous être bénévoles et ça changerait les choses !
Mais quand je lis que la nouvelle municipalité n’a pas pu faire marche arrière, au sujet du Square Heckel, je n’en crois rien. Vu les liens qui unissaient la CCI et le nouveau maire d’une part, et vu les difficultés financières des CCI qui doivent se regrouper et tailler dans les budgets aussi bien de personnel que d’immobilier, il était certainement possible de composer, mais je ne crois pas que cet immeuble va beaucoup servir à la CCI. L’avenir nous le dira, mais j’y vois plutôt le siège de la CCFI d’ici quelques années.

Je ne vois pas grand-chose à ajouter sur l’explication des deux élus. Ça sent le briefing avant d’aller voir le journal, et comme ils parlent de démocratie pour terminer, l’élue termine en disant qu’elle est obligée de s’incliner dans le sens de la majorité. Je pense qu’elle n’a pas fini d’avaler des couleuvres.

Pour l’instant la polémique sur le  Square Heckel est terminée. La suite, cela sera à l’inauguration du bâtiment de la CCI… CCFI sur les cendres du Square.


jeudi 16 octobre 2014

Retour des Feroé après le Grind avec Sea Shepherd.


La Rochelle : haute tension au fond du fjord par Philippe Baroux du Journal Sud-Ouest

Richard Mérigeaux et Julia Cruz ont participé, cet été, à l’opération de Sea Shepherd aux Îles Féroé, contre le massacre des globicéphales. Musclé.

                                                                                                     PHOTO XAVIER LÉOTY

En cette fin d'après-midi baignée de lumière chaude, Richard Mérigeaux et Julia Cruz étirent l'automne à la terrase d'un café, sur le port. Une douceur toute en contraste avec le récit que ces deux Rochelais dressent de l'été mouvementé qu'ils ont traversé. Entre Écosse et Islande, dans l'archipel des Féroé, sous la bannière de l'organisation Sea Shepherd, ils se sont opposés au « grind », cette pratique traditionnelle de rabattage dans le fond des baies, puis d'abattage des bancs de dauphins, pour l'essentiel des globicéphales.
Julia Cruz est revenue fin août. Richard Mérigeaux, la semaine dernière. Ils racontent un face-à-face qui n'avait rien de ludique, avec les Féringiens, les commandos de la Marine danoise et la police locale. La partie - engagée il y a trois mois - se soldait par l'arrestation, le 30 août dernier, de 16 militants, donc neuf Français (lire nos précédentes éditions) et la saisie de quatre bateaux de Sea Shepherd. L'image des militants menottés et agenouillés face à un hélicoptère de l'armée a fait le tour du monde.
Sur l'autre face, le bilan tiré est moins négatif : « Seulement 33 globicéphales tués et deux grind organisés en mai et fin août. Contre 1 500 dauphins tués en moyenne les autres années... »
Non adhérent, mais sympathisant convaincu au point d'accepter un moindre salaire pour commander le « Columbus » qu'avait affrété l'organisation au départ de La Rochelle, Richard Mérigeaux rentre le cœur rempli d'émotions fortes et de colère. Ce qui, pour ce marin expérimenté qui a navigué sur toutes les mers du globe, fait résonance, c'est « l'acharnement et le courage des militants. Partout, j'avais vu ce que l'homme a causé comme dégâts à la nature. Aux Féroé, j'ai eu la confirmation de ce que je savais : les politiques sont inefficaces, et il faut des gens comme ceux de Sea Shepherd pour que cela change. »
Surveillance permanente
Julia Cruz acquiesce. Pour la jeune femme qui, avec sept autres étudiants, tient l'antenne rochelaise du mouvement, c'était le premier coup de poing sur le terrain. Il exprimerait presque le regret d'avoir fini sa mission deux jours avant que les commandos n'arrêtent des militants à terre et en mer. Là même où, plus de dix semaines durant, l'organisation veillait. Chaque jour, Julia embarquait ainsi sur l'un des trois bateaux rapides de Sea Shepherd, des embarcations utilisées pour le repérage des bancs de globicéphales et pour tenter de les éloigner de la côte. « Je rêvais de passer de la sensibilisation à l'action. »
Il y eut aussi les échanges avec la population qui, le soir, s'approchait des camping-cars des militants, personnes plus ouvertes au dialogue. Les bateaux étaient néanmoins remontés au sec et les remorques attelées, pour prévenir tout vandalisme.
Du côté du « Columbus », localisé en un autre point de l'archipel, l'ambiance était plus tendue encore. « Le premier soir au port était un samedi. Ils se saoûlent ce jour-là. Les flics ont dû protéger le bateau à quai, raconte Richard. On s'est pris des œufs et des noms d'oiseaux. Ils nous provoquaient pour que l'on descende à quai. Quinze jours après notre arrivée, le fond des fjords nous était interdit. Nous sommes allés au mouillage. Il était protégé de la mer mais pas du vent. À une ou deux reprises, ça a été musclé, avec du vent jusqu'à 80, 90 km/h ; et je ne descendais à terre qu'une fois par semaine, pour le ravitaillement. »
Sont-ils prêts à repartir ? La question peut leur être posée le premier vendredi soir du mois au bar L'Harmattan, dans le centre rochelais, où se rassemblent les militants.



samedi 11 octobre 2014

Ces Français qui ne peuvent plus payer l’impôt


Ce jeudi 9 octobre 2014, sur France 2 l’émission Envoyé Spécial était en partie dédiée à « ces Français qui ne peuvent plus payer l’impôt ».
On y apprend que pour payer leurs impôts, pas mal de français vont mettre leurs bijoux chez ma tante, au mont-de-piété, en échange de quelques centaines d’euros et tout ça, pour arriver à joindre les deux bouts. On y voyait même une jeune femme chef d’entreprise qui parlait de quitter la France parce que ses impôts avaient bondi de 2000 € à 4800 €. C’est en effet décourageant au possible.
Les gens étaient très nombreux au centre des impôts pour essayer de les faire baisser,  essayer de payer en plusieurs fois, ou même d’avoir une remise gracieuse. Parmi les exemples cités, on a vu un citoyen qui devrait payer 3000 € alors que l’année auparavant, il n’en payait pas, avec approximativement les mêmes revenus.
Cela n’arrive pas qu’aux autres, et certains devaient prendre un crédit à la consommation pour payer leurs impôts. Avec les hausses,  2,5 millions de foyers sont devenus imposables. De l’avis de tous c’est l’impôt de trop ! On citait l’exemple d’une retraitée dans le Loir-et-Cher, qui recherchait un petit emploi, parce qu’étant devenu veuve elle avait perdu la demi-part et que payant zéro euro en 2013, elle devait payer 827 € en 2014. Ses 1600 € mensuels de retraite ne lui permettaient plus de vivre correctement, et elle avait peur de se paupériser. Un pépin avec ma voiture et qu’est-ce que je fais disait-elle ?

Que ce soient les gouvernements de droite et de gauche, ils ne savent qu’augmenter les impôts, et il ne viendrait jamais à leur esprit de faire des économies. Quand on voit la gabegie du train de vie de l’État, il est pourtant très facile d’en faire. Dans certains pays nordiques, le ministre va au travail avec sa voiture personnelle et non pas avec des carrosses comme en France. Idem pour le conseil régional, conseil général et autre.
Pour les citoyens, c’est la surprise, et en même temps un vent de révolte souffle. Encore un souffle nouveau ! Soyons sérieux, pour beaucoup de jeunes le premier emploi c’est Pôle emploi. Quant aux retraités, certains parlent de partir au Maroc ; ou avec leur petite retraite ils vont pouvoir mieux survivre.
Un autre exemple donné dans l’émission, c’est celle d’une vieille dame de 84 ans, veuve également, qui avec ses 1400 € de retraite ne payait pas l’impôt en 2013, mais devait payer 437 € en 2014. Comme elle est devenue imposable, elle doit payer du coup les taxes foncières, la taxe d’habitation, et les taxes audiovisuelles soit 2000 € par an au lieu de zéro et cette pauvre femme en pleurait en disant « non, non » elle ne savait que faire !

Les réclamations ont augmenté de 18 % et les recours gracieux sont soi-disant traités avec humanité. Tout un poème, et s’il on est de mauvaise humeur, on ne les traite pas ce jour-là, disait l’inspecteur des impôts qui répondait à l’interview….
Dans une autre interview, un mécanicien qui avait vu sa feuille d’impôt s’envoler en flèche, disait qu’il ressentait un sentiment d’échec parce qu’il ne lui restait presque rien pour vivre. Il disait : je fais partie de la classe moyenne inférieure. Ils veulent relancer l’économie, mais nous n’avons plus de sous pour acheter. Le taux de prélèvement est beaucoup trop important !
Pour se défendre il y a deux solutions soit la fuite physique vers d’autres cieux, soit le travail au noir qui se généralise. D’autres part, certains sont dans l’incapacité de payer l’impôt. En France seulement 48 % des foyers paient l’impôt. Comme il y a eu modification du quotient familial, lorsque l’on gagne correctement sa vie, plus on a d’enfants plus on y perd.
À revenu égal il y a baisse du niveau de vie. 4 millions de contribuables ont vu leurs impôts baisser, mais 7 millions ont vu leurs impôts augmenter, et les gens commencent à s’angoisser.


Il y a une telle instabilité dans les impôts qu’il n’y a rien de très visible, et que les gens ont du mal à se projeter dans l’avenir. Tel impôt qui augmente aujourd’hui, va être allégé dans 15 jours. C’est un signal politique que lance le gouvernement. À quoi joue-t-il sachant que le contribuable est très méfiant à l’égard des impôts et du Centre des impôts.

 Rappelons quand même que l’impôt sur le revenu rapporte deux fois moins que la TVA !
À quoi pensent nos dirigeants, qui malgré la dette colossale de la France (2 milliards d’euros) ne veulent absolument pas faire d’économies, et réduire le train de vie de l’État. Tout va de plus en plus mal, mais les hommes politiques se portent très bien et se battent pour les places !
L’État qui n’a pas de sous parle d’entreprendre des travaux de prestige et souvent inutile comme le futur aéroport de Nantes et même maintenant on reparle de creuser le canal Seine Nord. C’est comme le monstre du Loch Ness, il y a 30 ans que l’on va creuser et d’un seul coup on s’aperçoit qu’on avait surestimé le coût, et ça va coûter moins cher. Vous y croyez-vous ? Surtout qu’il sera obsolète avant d’être creusé et par là-même de gabarit insuffisant.

Regardez la voiture électrique, c'est une grande arnaque ! Alors qu'on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l'état va dépenser des dizaines de milliards d'euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée "transition énergétique" qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire !



La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l'auto électrique. Un gouffre financier !


Et au niveau local, Hazebrouck en Flandre, avions-nous besoin de dépenser une fortune pour installer un nouveau cinéma sur la place, même en bénéficiant de subventions ? Et le pôle gare, à quoi cela va-t-il servir, s’il n’y a pas de parking suffisant. C’est ça  que réclament les usagers de la gare et rien d’autre. Toutes les grandes villes se singent et refont le parvis de la gare.


Ce sont tous des travaux de prestige qu’il faudra bien payer avec nos impôts bien sûrs comme d’habitude. Je ne parle même pas du bloc de béton que construit la CCI à la place du Square Heckel, et qui servira à quoi, sinon à être une vitrine de la CCI, ou plutôt de la CCFI.



mercredi 8 octobre 2014

Parlons de démocratie suite

Comment ?

Il est toujours plus facile de décider de ce qui est bon pour tous à partir de ce que chacun pense de ce qui est bon pour soi. Même les élans les plus honnêtes et les plus généreux ne sont pas, souvent inconsciemment, à l’abri des dérives qui entretiennent allègrement la confusion entre ses propres itinéraires sur le chemin du bonheur et celui qu’on souhaite imposer aux autres pour qu’ils le partagent. 

L’intérêt et le besoin commun n’émergent jamais  de la pensée d’un seul, fut-elle exceptionnellement brillante. Ni même d’un groupe réduit, même représentatif, d’autant plus que, la plupart du temps,  les conformismes intellectuel, spirituel, culturel ou encore social ont participé à leur constitution.

Il est donc fondamental, dans la perspective d’une gestion démocratique participative de créer les conditions et les organisations susceptibles de faire émerger ces besoins et intérêts communs pour qu’ils soient l’émanation ou le choix du plus grand nombre et non plus la conception d’une minorité représentative ou même celles d’une seule personne s’appropriant exclusivement le pouvoir.

Pour cela et en premier lieu, les élus doivent être des récepteurs de ces besoins et intérêts dans le tissu social. En second lieu doivent exister et être régulièrement consultés des groupes représentatifs  de microsociétés constitutives de la ville (représentants de quartier, d’associations, de professions….).
Ces groupes ne doivent pas avoir qu’une fonction consultative mais aussi et surtout propositionnelle. Leurs propositions doivent être avec eux étudiées, commentées choisies ou abandonnées, hiérarchisées au même titre que celles émanant des élus.
Ainsi les orientations ou les choix décidés ne se feront, si ce n’est consensuellement, du moins avec des majorités conjoncturelles s’exprimant en fonction du projet choisi et non plus en fonction d’acceptation tacite sous prétexte d’une nécessaire discipline du groupe. Ainsi apparaît un concept essentiel à la mise en place d’une gestion participative, celui de majorité évolutive. L’évolution ici ne renvoyant pas à des logiques idéologiques mais à des réalités de projet. En effet souvent, pour ne pas dire toujours, dans une démocratie représentative les minorités sont pratiquement ignorées. Elles ne sont pas pourtant toujours monolithiques et individuellement sur des projets choisis de manière participative des personnes d’horizons divers peuvent se retrouver.

Il n’est pas bien entendu question de soumettre toute la gestion municipale à ce mode de fonctionnement. La grande majorité de l’activité municipale relève d’une administration du quotidien dont les élus, quel que soit leur bord politique sont responsables et assument la plupart du temps de manière identique.

Mais des projets importants, des orientations décisives ne devraient être prises que de manière participative afin qu’au fil des alternances les habitants de la ville ne subissent plus les conséquences des humeurs ou des inconséquences de quelques édiles qui ne voient dans la conduite de la gestion de la cité qu’une occasion de  nourrir leur mégalomanie

A partie du texte de  Albert Herrera

C’est vrai que pour un citoyen qui s’intéresse au devenir de sa ville, il y a des idées intéressantes et une bonne observation de ce qui se passe en général dans une commune. Mais les élus, comment réagissent-ils à de pareilles propositions ?

C’est sur les réseaux sociaux que vous voyez s’épanouir la médiocrité et les jalousies des uns et des autres. Si vous avez l’occasion de regarder la page Facebook de La Voix du Nord, vous verrez que toute vérité n’est pas bonne à dire. Même les journaux doivent cacher certains éléments sinon c’est un crime de lèse-majesté ! Il y a même un conseiller chargé de la police dans les réseaux sociaux qui vous assaisonne de belle manière !!!
Vous avez droit à une sorte de malédiction du genre « honte à vous »…
C’est vrai que tout frais émoulu « conseiller » on se sent supérieur à quoi ? Je ne sais mais lui pense le savoir !!!
Alors maintenant, pensez-vous qu’un dialogue puisse s’engager avec quelqu’un comme ça ?
C’est vrai qu’il  a été élu mais, il y avait combien de voix de  différence entre les anciens et les nouveaux ? 300 ? 400 voix ?
Les hommes politiques au niveau national doivent accepter d’être brocardé, ridiculisé etc. Au niveau local où l’on ne peut à peine parler de politique et où la différence de gestion est à peine visible, certains n’acceptent aucun manquement à leur auréole !!!!



mardi 7 octobre 2014

Parlons de démocratie

EXCELLENT ARTICLE  A LIRE  ET  RELIRE  ENCORE

Il a été rédigé par A. Herrera à l'occasion des Élections Municipales des 9 et 16 mars à Cuxac. (Un peu plus de 4 000 habitants) Donc aucun rapport avec Hazebrouck ? Peut-être…
Cela nous interpelle...C'est nous qui soulignons certains passages.

1 - Quelle que soit la couleur politique d’une municipalité élue, on constate, la plupart du temps, dans une démocratie représentative, que l’élection passée, le groupe choisi s’accapare le pouvoir au prétexte qu’il en aurait délégation par le suffrage exprimé.

Ainsi on aboutit,
-         au mieux, à ce que l’intérêt et les besoins communs de la population ne soient l’émanation des conceptions d’un groupe représentatif d’une partie de cette population, voire le plus souvent, celle des conceptions personnelles plus ou moins éclairées de celui qui conduit la majorité, en l’occurrence, le Maire.
-         Au pire, à ce que ces mêmes intérêts et besoins communs, soient confondus avec ceux propres, personnels ou idéologiques, de ce groupe ou de son représentant suprême.
Dans le premier cas, il arrive qu’il y ait corrélation entre les deux conceptions mais le risque est grand, la réalité en témoigne, que ce pouvoir ne s’exerce qu’au bénéfice de la majorité représentée par le groupe élu ou, ce qui est fréquent, de manière autocratique par le Maire dans une confusion mégalomaniaque dont la prétention de savoir ce qui est bon pour l’autre n’est pas la moindre des dérives.
Dans le deuxième, la magouille, le clientélisme et le paternalisme sont rapidement adoptés comme méthodes de fonctionnement politique avec toutes ses conséquences de sentiment d’injustice et de frustrations collectives.

Quel que soit le cas, cette appropriation du pouvoir débouche sur un renforcement du clivage de la population que la période électorale a exacerbé. La nécessaire continuité de la gestion municipale s’en trouve gravement perturbée, souvent interrompue. Les insatisfactions de la population, plus ou moins honnêtement ou perfidement alimentées par les oppositions en place, ne tardent guère à se manifester. Des conflits de pouvoir, se nourrissant tout autant de frustrations narcissiques que de craintes d’un affaiblissement de l’autorité, apparaissent rapidement.
2 – Malgré toutes les incantations, promesses pré-électorales concernant les transparences gestionnaires et financières, force est de constater qu’aucune municipalité ne fait vraiment un gros effort d’information de sa population concernant la gestion et la dépense des deniers publics. Bien sûr, quelques feuilles passent dans des bulletins municipaux faisant apparaître quelques chiffres dont le formalisme et le galimatias comptables permettent toutes les opacités derrière lesquelles peuvent se masquer tous les abus ou erreurs de gestion. Certes, la population est invitée à aller consulter, les budgets annuels dont la lisibilité est interdite à tout profane n’ayant pas passé quelques années dans un institut de comptabilité.
Pourtant l’information très détaillée des modalités d’utilisation des deniers publics à la population et l’impact des éventuelles dépenses ou économies sur les possibles variations de ses participations fiscales devraient être l’un des soucis essentiels d’une bonne gestion démocratique.

3 – Rendre à la population d’un village la responsabilité et le choix de son avenir, lui permettre de manifester son avis sur les orientations et les projets proposées, l’autoriser à se les approprier, d’en être, le cas échéant, à l’origine ou le concepteur, sont autant de situation à travers lesquelles elle développera son sens social et sa citoyenneté.
Ce n’est qu’en osant proposer une gestion municipale favorisant le développement d’une prise en compte en commun des besoins et des intérêts de la cité que l’on pourra, peut-être, modifier progressivement le rapport de chacun avec ses représentants politiques, faire que l’habitant devienne citoyen et celui-ci responsable.

La suite demain...

Sitting Bull !