lundi 30 décembre 2013

Regards sur l’enquête publique en vue du déclassement du square Heckel

Aujourd’hui lundi 30 décembre, nous avons été rencontrer le commissaire enquêteur, vu que c’était le dernier jour où nous pourrions nous exprimer sur ce projet de déclassement, et par la même occasion discuter avec ce commissaire enquêteur.

C’est ainsi que l’on a appris que c’est le recours déposé devant le tribunal administratif par nous-mêmes aidé d’une voisine, qui a déclenché le processus. C’est ce que nous supposions car nous nous étions aperçus que c’est le notaire de la CCI (une femme) qui avait soulevé le lièvre.

Le square Heckel avait en effet, été vendu à la CCI comme faisant partie du domaine privé, alors qu’il faisait partie du domaine public parce qu’il avait en son sein une quinzaine de places de parking public. Et c’est là toute la nuance !

Tout en discutant avec le commissaire enquêteur, je me suis amusé à feuilleter le cahier ou tout un chacun peut consigner ses observations, et cela m’a bien amusé voire indigné par moment.

Pas mal de personnes se sont exprimées, puis ont mis leurs noms, ce qui est tout à fait normal. Par contre j’ai vu que quelques personnes se sont amusés à faire du collage, comme les enfants, et à coller des articles de journaux, des photos, et très souvent ces articles n’ont rien à voir avec le déclassement du square  Heckel en vue de sa vente. C’est ainsi que l’on a pu voir des articles de la voix du Nord ou de l’indicateur des Flandres relatant des projets du côté de Carrefour ou même une photo relatant un accident mortel entre une moto et une voiture face à Carrefour .Cela date quand même d’une dizaine d’années et nous avions été à l’enterrement du conducteur de la voiture qui était d’ailleurs un adhérent d’Hoflandt Nature comme nous.

D’ailleurs nous avons sur ce registre plusieurs articles de journaux consacrés à Tassadit Menni, une Hazebrouckoise qui s’était suicidée il y a un an ?? Je ne vois pas le rapport avec l’enquête publique sur le déclassement du square Heckel !!! Très bizarre !!! Ça sert à quoi ?
Ce que je trouve incongru, c’est que l’on peut retrouver une dizaine de photos provenant de Journaux, collées les unes après les autres, avec des flèches renvoyant à droite, à gauche, en haut.
Cela fait tout à fait petit enfant s’amusant à découper et voulant démontrer je-ne-sais-quoi, surtout que la signature est illisible bien entendu. J’ai même vu une autre personne qui  agrémentait son texte de photos, mais comme j’ai reconnu son style, c’est la signature qui m’a ébahi !!!

Je me suis dit que pour exister, certains devaient se singulariser comme ils peuvent. Comme pas mal de signatures étaient illisibles je me suis demandé et j’ai demandé d’ailleurs au commissaire enquêteur, quelle était la valeur de ces écrits dans le registre. À vous de deviner la réponse !
Nous avons été voir le commissaire enquêteur parce que nous sommes pour le maintien du square Heckel sur la parcelle CT 401. Nous sommes pour le sauvegarder tel qu’il était il y a trois ans mais nous ne sommes pas contre le pole Gare. (De toute façon rien n’est encore fait). Par contre nous voulons aussi sauvegarder la passerelle que l’abbé Lemire a fait construire. Peu importe qu’il y en ait une nouvelle construite un peu plus loin.


Une anecdote en quittant la mairie : sur le parvis nous sommes tombés sur le député-maire qui après un coup d’œil de travers, a poursuivi son chemin. Je parie qu’il se doutait de ce qu’on avait été faire à la mairie. Que du bonheur !



vendredi 27 décembre 2013

Une bonne action

Je relaie volontiers une demande qui m'a été faite et que je trouve justifiée. Surtout n'hésitez pas à faire circuler l'information autour de vous. Vous ferez une bonne action :

Pour soutenir notre action en faveur du maintien du square Heckel, merci de signer la pétition en cliquant sur la photo :


                                  
                                   Aidez-nous à sauvegarder le square Heckel !

mercredi 25 décembre 2013

L'interco est lancée

Le 23 décembre, le premier président de la CCFI (communauté de communes de Flandre intérieure) a été élu. Le maire de Saint Jans-Cappel fait consensus.Beaucoup lui reconnaissent une efficacité et sa grande implication, mais l'élection du bureau à posé problème; et il n'y a pas de représentants des anciennes communautés de l'Houtland et de la Voie Romaine. Beaucoup de travail en perspective disait le nouveau président surtout qu'il y a les élections municipales dans peu de temps.Beaucoup de choses seront à recommencer!!
Une petite anecdote il y avait trois candidats au poste de président et l'un d'entre eux était un conseiller vert d'Hazebrouck (voir VdN). Il n'a eu qu'une seule voix ! La sienne sans doute ? Voilà ce que c'est que de vouloir jouer l'équilibriste. De toute façon à Hazebrouck ce parti à l'air d'être devenu plus confidentiel que jamais.
Voix Du Nord-25/12/13

samedi 21 décembre 2013

Pouvoir de nuisance des écolos...en France???


Le mois dernier, en l'absence de vent, nous avons eu le droit à une pollution atmosphérique, et les médias accompagnant le gouvernement s'en sont donné à cœur joie contre les pauvres automobilistes qui doivent aller au travail en utilisant leur véhicule.
 C'est pareil pour les marchandises qui doivent bien être acheminées en camion parce que s'il fallait attendre l'arrivée des wagons de la SNCF, on pourrait attendre longtemps. Adieu les cadeaux de Noël.

 Et donc le couperet va tomber : on va remettre en service la circulation des véhicules aux numéros d'immatriculation pairs les jours pairs et ainsi de suite. Cela va être appliqué, peut-être, enfin on ne sait jamais, en début d'année prochaine. La dernière fois que l'on avait appliquée cette mesure c'était en 1997 donc on verra bien.!!!
Et tout ça, parce que tous les matins et tous les soirs, il y a des embouteillages énormes dans toutes les villes, surtout les grandes bien sûr.Si l'on prend l'exemple de Lille, l'A 25 est saturée depuis des dizaines d'années et jamais rien n'a été fait.
 Pourtant, il suffisait de construire la A24, et pas mal d'embouteillages auraient été résorbés, c'était trop beau, et tous les lobbys verts se sont déchaînés contre ce projet parce qu'ils voulaient que l'on prenne le train. À quelle heure  les employés seraient arriver à leur travail? Aucune idée.

Maintenant, on essaie de mettre une rustine de temps en temps, parce qu'en plus il n'y a jamais d'argent.D'autre part, ce lobby vert fait semblant de ne pas s'apercevoir que ce qui engendre cette pollution automobile c'est justement le fait d'avoir tous les jours des embouteillages énormes et tous les moteurs tournant au ralenti pendant de nombreuses minutes.
 Cela engendre, de plus, une grosse consommation de carburant tout à fait inutile et qui coûte cher à nos portefeuilles, à tous les gens qui vont au travail sans compter que cela leur fait perdre une heure voir deux, tous les jours. Quel gaspillage !
Et les véhicules sont loin d’être les plus polluants et de loin!
Quand on pense que les écolos en France représentent moins de 2 % de la population des votants, et qu'en plus il y a une dizaine de courants dans ce petit parti, qui se chamaillent à longueur de congrès, pour savoir qui va commander, on se demande quel est l'intérêt à leur donner des postes de responsabilité aussi bien au gouvernement qu'en région.
Une anecdote : le sénateur écologiste Jean Vincent Placé est poursuivi pour non paiement de 133 amendes (infraction la sécurité routière) pour un montant global de 18 161 €. Que du bonheur. Ce sénateur affirme même qu'il ne demande aucun passe-droit et qu'il est d'accord pour payer !
Dans notre petite ville, un adjoint municipal vert, est surnommé ironiquement « béton vert ». Devinez pourquoi : il était d'accord pour la destruction d'un square pour y bâtir un bloc de béton, et défendait mordicus la soi-disant bonne idée de sa municipalité, au lieu de s'y opposer. Il ne faut donc pas s'étonner que même dans une petite ville dortoir, les verts n'ont pas la cote !
 Une petite info qui va leur donner l'occasion de faire parler d'eux. À Notre Dame des Landes où notre Ayrault national veut construire son petit aéroport, les travaux devraient reprendre au printemps(les décrets devraient être signés aujourd'hui samedi). J'imagine la joie de nos différents courants verts qui vont pouvoir aller s'exprimer sur le terrain: que du bonheur!

L'Express

Ils vont pouvoir être plus proches de la nature. C'est vrai j'oubliais: il y a les municipales qui approchent. Que vont-ils imaginer comme compromission !

lundi 16 décembre 2013

Des nouvelles du square Heckel mais pas fin...

Enfin La Voix du Nord parle du square Heckel ! Elle observait un silence plus que prudent depuis plus d’un an malgré les changements que nul ne pouvait ignorer et les panneaux d’affichage du permis de construire puis du transfert du permis de construire de la CCI vers la SCI du centre tertiaire. Enfin les derniers panneaux annonçant une nouvelle enquête publique.
D’ailleurs, apparemment, ça n’est pas la CCI qui construit le bâtiment mais le permis de construire a été transféré à la SCI du Centre tertiaire.
Et apparemment aussi, le journaliste de La Voix du Nord fait semblant de ne pas être au courant que, si les choses trainent, c’est parce que trois riverains ont déposé un recours devant le tribunal administratif.
De même, dans le texte, la CCI devait donner le premier coup de pioche ce mois-ci mais finalement ce sera au printemps 2014.
Pourtant, dans le bulletin municipal de juin 2013, le premier magistrat s’enorgueillissait de pouvoir peut-être poser la première pierre  ce mois-là. Et les journaux ont fait semblant de ne pas se poser une question « pourquoi tant de retard ?»
Le recours au tribunal administratif était en route et connu malgré tout.
Et dans l’article de La Voix du Nord, le premier adjoint dit que l’enquête publique qui est en cours est une démarche « juridico-juridique de prudence » !!!
Vous avez compris ce coups-ci ? C’est une démarche de précaution qui fera forcément prendre du retard aux travaux.
Le terrain a été acquis en 2010 par la CCI qui était très pressée de construire le bâtiment…Mais voilà, vue l’enquête publique en cours il n’était toujours pas déclassé du domaine public !
D’après la VDN, la disparition du square Heckel créé en 1926 par l’abbé Lemire fait réagir les riverains.
Et la ville se propose maintenant de déplacer le square Heckel jusqu’à l’espace naturel de l’Hoflandt où, selon elle, le square gagnera en biodiversité et végétaux. Que du bonheur ! Par essence, un square se trouve en ville, dans un quartier habité pour que les riverains puissent s’y promener et prendre l’air et il avait été bien dit que le square Heckel serait simplement déplacé dans le Pôle Gare où il serait mis en valeur.
 Quel est ce micmac ? Encore un changement !
Est-ce que ces effets d’annonce ne sont pas en relation avec l’annonce d’un cocktail dinatoire organisé par la municipalité avec la CCI grand Lille pour les vœux 2014, dans la salle des Augustins ? Qui va payer le cocktail ? Peut-être nos impôts ? Et tout ça pour parler de la troisième révolution industrielle que l’américain Jeremy Rifkin est venu présenter dernièrement à Lille pour 300 000 euros payés par la Région (nos impôts) et dont les Américains se moquent éperdument. Pourtant Rifkin ferait bien mieux de s’occuper d’abord des problèmes aux États-Unis.  Ou bien les Américains ne veulent pas de ses élucubrations ?
Vous en pensez ce que vous voulez mais on ne peut s’empêcher de se demander si ce sont nos élus qui décident ou si c'est la CCI grand Lille ?

Pour sourire : une audience avec Gérard Dalongeville. 

Gérard Dalongeville, l'ancien maire d'Hénon Beaumont était tout sourire au début de l'audience correctionnelle à Lille. Un élu local, Jean-Pierre Chruszez l'attaquait en diffamation pour des propos extraits du livre "Rose mafia". Cruszhez a été débouté. Gérard Dalongeville, de manière ironique, fait remarquer que le procès intenté contre lui sera payé par la communauté de communes Hénin - Carvin...

Que du bonheur !




jeudi 12 décembre 2013

La note de la Région baisse !!!




Alors qu'un économiste américain était venu le 25 octobre dernier nous apporter la solution à nos problèmes économiques, pour quand même 350 000 euros financés dans le cadre d'un Partenariat Public Privé par la région entre autres, le dénommé Jeremy Rifkin, veut faire une troisième révolution industrielle en Nord Pas-de-Calais.

Pourquoi cet américain ne s'occupe-t-il pas de l'Amérique où certaines régions vont mal, exemples Détroit l'ex capitale de l'automobile, la Nouvelle-Orléans toujours pas reconstruite, Rochester où Kodak n'est plus que l'ombre de lui-même...
Et pendant ce temps, l'agence Standard and Poor's révise à la baisse la note de la région de AA- à A+. On a perdu un cran car l'impact de la crise fait évoluer à la baisse les recettes fiscales de la région.
En outre, les dotations de l'état vont diminuer. S&P s'inquiète pour le niveau d'endettement de la région qu'elle juge très élevé.
Et il est trop tôt pour savoir si le taux des futurs emprunts contractés par la région évoluera à la hausse (je parie que ce sera : oui !).

Et pendant ce temps, on veut relancer le canal Seine Nord. Les premières études ont été faites en 1993. En 2011, la première pierre a été posée quand même par Nicolas Sarkosy et en 2012 le "dialogue compétitif" est suspendu : il n'y a plus de sous.

Et maintenant, on veut relancer le canal Seine Nord. Il parait qu'en abandonnant le Partenariat Public Privé, "PPP", on économiserait 2 milliards d'euros de frais financiers. Rien que ça! Alors pourquoi beaucoup de municipalités font-elles beaucoup de Partenariats Publics Privés ? Même de petites villes s'y engagent : Hazebrouck avec la rénovation de l'éclairage public.
Peut-être parce que cela les arrange au point de vue bilan comptable. On ne s'endette pas;il n'y a que des locations à payer... Que du bonheur...


dimanche 8 décembre 2013

Des nouvelles du square Heckel


Si le sort du square Heckel ne vous laisse pas indifférent, suivez ce lien :
http://associationhoflandt.hautetfort.com/archive/2013/12/08/re-des-nouvelles-du-square-heckel-suite-5241145.html

vendredi 6 décembre 2013

Faim

« Le bonheur n’est pas une question d’argent » nous affirme un lecteur de La Voix du Nord aujourd’hui quoique…

 « J’ai faim. Pas une petite fringale qui vous creuse le ventre en fin d’après-midi ou vous donne envie d’un carré de chocolat devant le film du soir. Non, j’ai une faim qui dure depuis plusieurs semaines. Ce sentiment m’étreint, lancinant, laminant. Pourtant je ne rate pas un repas. Mais ceux-ci ne revêtent désormais aucun plaisir et sont juste nutritifs. Je me dis que je devrais déjà me sentir heureux d’avoir à manger chaque jour, que certains n’ont pas cette chance. Qui sait si je ne serai pas l’un des leur prochainement ? Pas de plaisir, pas d’envie, les placards sont vides comme mon compte bancaire et lorsque s’ouvre la porte du réfrigérateur, c’est un désert froid qui s’ouvre devant moi. Un morceau de fromage entamé dispute la place à un reste de pâtes et une canette de bière. Rien, à manger. J’ai faim. Il serait nécessaire de réapprovisionner les réserves de nourriture. Ce serait pourtant facile : crédit, paiement en chèque débité le mois suivant, utilisation du découvert bancaire… Mais la morale m’interdit de dépenser pour le quotidien l’argent que je n’ai pas, alors j’attends le début du mois en serrant l’estomac.

J’ai faim. Loyer, eau, gaz, électricité, impôts, alimentation, transport… les euros s’échappent, emportés par des courants d’air, qui se font plus nombreux et plus puissants. Pris dans la tourmente de ce vent de factures, je ne trouve plus le repos.

Les journées de travail s’alourdissent, accroissent la fatigue, mais les chiffres de ma fiche de paie sont toujours les mêmes
.
J’ai faim et j’ai peur. Peur de voir le sourire de mes enfants leur tomber du visage sous le coup du manque. Alors pour conjurer le sort, je les comble de joie et d’attention pour leur remplir le cœur de ce qui  est gratuit, et tellement indispensable : l’amour.

Un jour, peut-être pas si éloigné, nous serons beaucoup plus nombreux à avoir faim, jusqu’à ne plus savoir contenter les besoins essentiels de nos enfants. Les dirigeants politiques prendront alors certainement, la mesure du danger qui les guette, et qui j’espère les fera réagir, humainement et de manière altruiste. »

C’était le courrier poignant  d’un autre lecteur en début de semaine, courrier qui ne peut laisser personne indifférent.



« La faim continue à s’étendre dans le monde » dit-on mais elle s’étend d’abord autour de nous et nous feignons ne pas la voir. 

mardi 3 décembre 2013

Manipulation

Internet et tout ce qui gravite autour, Facebook, Twitter etc. permet la manipulation avec un seul frein : ses propres compétences.
C’est ainsi que dimanche 1er décembre, vous l’avez sans doute appris, l’extrême-gauche par la voix de son chef, Mélenchon, nous a réalisé une manipulation d’image à nous laisser sur le cul   avec l’accord de TF1 qui voulait passer en direct (in live) la manifestation qui ne devait débuter qu’à 13h30 et il n’y avait qu’une quinzaine de personnes à cette heure-là.
Le journaliste, Stephan de Vries regardait la manifestation à sa fenêtre et la retransmission à la télé avec une sacrée différence de manifestants ! Que du bonheur pour Mélenchon !!!


Beaucoup de manifestants…à voir ! (Photo Nouvel Obs)



Ah, ben zut, ils n’étaient qu’une vingtaine (les organisateurs).

Et au point de vue régional ou local, y a-t-il des manipulations ?

Pourquoi voyons-nous une profusion de Madame ou Monsieur COM derrière chaque homme politique si ce n’est pour nous donner « leur » bonne parole et nous faire prendre des vessies pour des lanternes ?



dimanche 1 décembre 2013

Écotaxe pour les nuls… Suite et pas fin.

Hier, samedi 30 novembre, un grand rassemblement de bonnets rouges était prévu à Carhaix en Bretagne, pour rappeler au gouvernement de François Hollande, que les Bretons ne sont pas contents et entendent le faire savoir, et qu'ils veulent du changement (le changement c'est maintenant).
Ce rassemblement festif était prévu sur le site du festival des vieilles charrues. On attendait 30 000 personnes et il y en eut même plus.
Le Monde
.Le leader du collectif "Vivre décider et travailler en Bretagne " mouvement hétéroclite qui rassemble petits patrons et ouvriers,a invité François Hollande à venir voir ce qui se passe en Bretagne.
De même le président de la FDSEA a déclaré « nos hommes politiques n'ont pas compris qu' ici plus qu'ailleurs on veut décider, vivre et travailler au pays"Christian Troadec, maire de Carhaix, un des leaders du mouvement et Divers Gauche a déclaré « on en a marre de la paperasserie,  on ne peut plus travailler ». Toute l'après-midi, les leaders du mouvement se sont relayés sur scène, ont sorti un nouvel accessoire: le drapeau breton, et c'était beau à voir cette forêt de bonnets rouges et de drapeaux bretons et tout cela quand la foule chantait "la blanche hermine".Inutile de dire que les syndicats traditionnels n'ont pas réussi à prendre la main sur le mouvement!!!!!
D'après le ministre Le Foll l'écotaxe entrera en vigueur en 2015, mais ce n'est pas sur, ça sera peut-être avant. C'est comme d'habitude.!!!
Le pacte d'avenir pour la Bretagne sera rendu public mercredi ,cela a été annoncé samedi soir, comme par hasard, et même le premier ministre Ayrault se rendra dans quelques semaines à Rennes.

Le Figaro
Que du bonheur, je lui souhaite bien du plaisir, il y aura intérêt à déployer les CRS… Affaire à suivre.
Pendant ce temps d'autres manifestations ont lieu : les poids-lourds bloquent les routes, d'autres manifestent contre le racisme… D'autres manifestent pour bien d'autres choses encore, et la semaine prochaine promet encore des surprises.
Voir les vidéos !!!



Rassemblement des Bonnets rouges à Carhaix dans... par BFMTV





La suite au prochain numéro !!!

mercredi 27 novembre 2013

Le combat continue

Retraités, futurs retraités, cela vous concerne.



Le changement, c’est maintenant ! A quand une manifestation de bonnets blancs ?


lundi 25 novembre 2013

Des nouvelles du square Heckel

Si vous voulez avoir des nouvelles du square Heckel, merci de cliquer sur :

L’amateurisme de nos politiciens locaux n'a d'égal que celui des politiciens nationaux !!!


vendredi 22 novembre 2013

Les limites du système français

Avec la crise, tous les pays industrialisés s'interrogent sur l'importance et les missions de l'Etat. 

Dans son nouveau livre, Jean-Philippe Delsol, avocat et administrateur de l'Institut de Recherches Economiques et Fiscales, raconte, à partir d'histoires vraies, les itinéraires de ces français qui partent à l'étranger. 

Selon l'auteur, les exilés sont aujourd'hui majoritairement des hommes et des femmes qui veulent s'affranchir d'un Etat trop contraignant.

Avec eux - industriels, riches retraités, investisseurs - c'est toute une partie de la richesse française qui s'en va, un peu comme du temps de la révocation de l'Edit de Nantes. Nous le regretterons sans doute, mais il sera trop tard.
Il y avait jusqu’à présent les riches, les vieux riches et il y a maintenant les jeunes entrepreneurs, des jeunes qui partent pour réussir ailleurs.
Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’on peut partir à 35 000 € de revenus c’est-à-dire qu’en fait ce ne sont plus les riches qui partent, ce sont ceux qui ont envie de travailler autrement, avec plus de liberté.
En 2011, 35 077 foyers fiscaux ont quitté la France alors qu’en 2010, il n’y en avait que 21 000. Ce qui compte, c’est l’écart car, bien sûr, dans les 35 000, il y a les entreprises qui envoient leurs salariés ou leurs ingénieurs pour travailler dans leurs filiales en Asie ou en Amérique etc. mais il y a aussi de plus en plus des gens qui ne veulent plus vivre en France. Ils partent parce que la France ne les aime plus.
Il est faux de dire que la France connait une économie ultralibérale. La France dépense 57 % de son budget au travers de l’état et des collectivités locales, des organismes publics.
Voyons de plus près. Pour commencer, il y a 5,2 millions de salariés du public au sens strict (Etat, collectivités locales, fonction hospitalière…) dont les effectifs ont augmenté de plus de 36 % depuis 1983. Ils représentent 22 % de l’emploi contre 15 % en moyenne dans les autres pays de l’OCDE. Donc, peut-être 1,5 million de fonctionnaires de trop.
Ensuite, il faut ajouter les 2 millions de salariés du secteur parapublic, c’est-à-dire des structures juridiques contrôlées majoritairement par l’Etat ou les collectivités. Puis viennent 60 % du 1,6 million d’emploi du secteur associatif, premier bénéficiaire des emplois aidés « que les gouvernements ont créés depuis quatre décennies sans que leur effet sur l’emploi n’ait jamais été démontré ». En 2012, 490 000 contrats aidés ont été initiés, dont 430 000 dans le secteur non marchand. En 2013, il faut ajouter les 100 000 emplois d’avenir et les 12 000 emplois de génération créés par François Hollande pour tenter d’inverser la courbe du chômage.
Ensuite, il faut ajouter la part des agriculteurs qui vivent des revenus de la PAC (environ 50 %) et enfin qui tirent des revenus accidentels de la collectivité : 3,22 millions de chômeurs et 1,3 million de bénéficiaires du RSA.
Cela fait donc au total 14,5 millions de personnes sur une population active de 28 millions.
L’état, en imposant son intervention partout, « modifie l’esprit même de la société en la fonctionnarisant ».
« L’état est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde » Bastiat.
Ce n’est pas nouveau mais au-delà d’un certain niveau c’est le public qui condamne le privé et c’est ce quoi on assiste dans les grandes sociétés privées, c’est l’esprit public qui domine.
S’il y avait  moins d’état, on pourrait mettre la France sur les rails. D’autres pays nous ont montré l’exemple. Le Canada, dans les années 90, moins de 20 % de dépenses publiques, a passé la crise sans problème. La Suède a réduit considérablement ses dépenses et va bien aujourd’hui.
En Allemagne, le gouvernement Schröder, social-démocrate, a fait des réformes en faveur de plus de liberté et le chômage est de 5 % alors qu’en France, il est près de 12 %. Bien sûr, il y a les petits boulots mais c’est mieux que le RSA, c’est mieux payé et au moins les gens travaillent et gardent ainsi leur expertise.
Cette situation ne pourra éternellement durer. « Le système s’enrayera définitivement lorsque les derniers qui entreprennent ne supporteront plus d’être surimposés et honnis à la fois ».
Difficile de ne pas être interpellé par ces chiffres et sans assimiler les gens qui vivent grâce à l’état à des gens qui ne travaillent pas, il est difficile de ne pas penser que cette protection de l’état financée par la dette et l’impôt finit par étouffer le pays et l’empêche de redémarrer.

Sources :
Article de Christine Kerdellant « Les limites du système » L’Express du 20 au 26 novembre 2013
« Pourquoi je vais quitter la France » de Jean-Phippe Delsol aux éditions Tatamis




jeudi 21 novembre 2013

La situation des personnes âgées

Le comparateur des territoires
Le niveau de vie plutôt enviable dont jouissaient les personnes retraitées lors des Trente glorieuses s’érode dangereusement. Le baromètre de l’Unccas et de la Gazette Santé-Social le confirmait encore en septembre dernier.
En partenariat avec la Gazette des communes, la Gazette Santé-Social et l’Observatoire des inégalités, le Compas (Centre d’observation et de mesure des politiques d’action sociale) a développé un comparateur des revenus des personnes âgées pour les villes de plus de 10.000 habitants.
A cette occasion, Hervé Guery, directeur du Compas, et Louis Maurin, consultant et directeur de l’Observatoire des inégalités, livrent leurs analyses des situations révélées par cet outil.

La méthode :
Ce comparateur a été élaboré par le Compas en partenariat avec la Gazette des communes, la Gazette Santé-Social et l’Observatoire des inégalités. Les données de l’Insee sur les revenus de l'année 2011, pour la France métropolitaine et pour une unité de consommation (l'équivalent d'une personne seule) ont été utilisées, hors impôts et prestations sociales.
Les données pour les 10 % les plus pauvres doivent donc être considérées avec précaution. En particulier, la comparaison du niveau de vie des personnes âgées les plus pauvres et celle de la commune est faussée du fait de l'absence des allocations familiales et logement dont disposent plus souvent les plus jeunes.
Le revenu médian est celui qui partage l’effectif en deux : autant gagnent moins et autant gagnent plus.
« 10 % les plus pauvres » indique la valeur maximale perçue par cette tranche, « 10 % les plus riches » la valeur minimale. La variation en euros ne tient pas compte de l’inflation au cours de la période (3,7%).

A Hazebrouck :
L’évolution du niveau de vie des 60 - 74 ans d’une ville comme Hazebrouck met en évidence un écart de 1 à 3 entre les plus riches et les plus pauvres et de 1 à 5 en termes de revenus. Cela signifie que le niveau de vie des plus riches a progressé de 207 euros entre 2008 et 2011 pour s’établir à 2625 euros mensuel, alors que dans le même temps, celui des plus pauvres a évolué de 102 euros pour atteindre 545 euros.

L’évolution du niveau de vie des 75 ans et plus d’une ville comme Hazebrouck met en évidence un écart de 1 à 3 entre les plus riches et les plus pauvres et de 1 à 5 en termes de revenus. Cela signifie que le niveau de vie des plus riches a progressé de 89 euros entre 2008 et 2011 pour s’établir à 2625 euros mensuel, alors que dans le même temps, celui des plus pauvres a évolué de 57 euros pour atteindre 545 euros.

A Hazebrouck, les 75 ans et plus sont moins riches que les 60 – 74 ans.

Quelles sont les limites de ce type d’outil ?
L’outil ne prend pas en compte les impôts, ce qui signifie que les progressions pour les plus aisés sont un peu surestimées. Les prestations ne sont pas non plus intégrées au calcul, c’est-à-dire que les revenus des plus pauvres apparaissent plus bas qu’ils ne le sont en réalité. De même, l’inflation n’apparait pas. Tours par exemple enregistre une progression du revenu des plus pauvres de 23 euros en trois ans, ce qui, après inflation, fait tomber le chiffre à presque zéro. Les pondérations à apporter sont néanmoins faibles et ne modifient pas le jugement global à apporter sur les résultats.

Pourquoi ne pas prendre en compte les prestations sociales et les impôts ?
Il est difficile de recueillir les données de prestations sociales au niveau local. Ce travail a été effectué par l’Insee qui devait rendre ces données accessibles en 2012, mais elles ne le sont toujours pas. Nous devons pour l’instant nous contenter de données générales, qui révèlent toutefois certains phénomènes intéressants comme un enrichissement des riches plus rapide que celui des pauvres. En outre, cela démontre que nous nous trouvons en présence d’une phase de crise subie par les plus démunis, et ce même s’il est rare que les revenus des personnes âgées baissent.

Le comparateur peut-il servir d’outil pratique aux communes ?
Cet outil doit servir aux communes pour se faire une idée du niveau de vie de leur population vieillissante, ainsi qu’à prendre conscience de l’importance de disposer de données plus fines pour réaliser un état des lieux. Certaines communes sont très avancées dans la connaissance des données sociales, mais pas toutes. Il existe une très grande inégalité dans l’analyse de ces questions.

«Il faut s’attendre à un accroissement des inégalités à l’image de ce qu’ont connu les autres générations» – Hervé Guery

Son analyse du niveau de vie des personnes âgées au regard du reste de la population :

Le niveau de revenus des 60-74 ans est supérieur aux revenus médians dans la quasi-totalité des territoires. Mais le niveau de revenus le plus important se trouve dans la tranche des 50-60 ans, essentiellement lié à une période de plein emploi et à une offre en matière de retraite qui s’est considérablement améliorée au cours des dernières décennies. Ce bénéfice se traduit aujourd’hui par un niveau de vie plutôt correct pour les sexagénaires, d’autant que cette population est la plus fréquemment propriétaire de son logement.
Cependant, le revenu médian ne permet pas de comprendre les phénomènes de pauvreté. Or, si la population touchant des revenus médians dispose d’un niveau de vie correct au regard de l’ensemble de la population, les revenus du premier décille (la tranche des 10 % les plus pauvres du comparateur, ndlr) sont bien plus faibles. Cette tranche de revenus met en exergue les profils de retraités qui ont eu de petits salaires ou qui n’ont pas suffisamment travaillé.

Comment expliquer la progression des revenus pour les personnes âgées de 75 ans et plus ?
Cette tranche d’âge est en train d’évoluer assez significativement par l’entrée de personnes qui appartenaient aux 60-74 ans dotés d’un très bon niveau de vie. Il y a 10 ans, cette tranche d’âge était en grande majorité composée de femmes qui bénéficiaient de pensions de réversion et des personnes qui n’avaient pas connu un niveau de salaire élevé. L’impact des périodes de cotisations complètes et des couples qui perdurent au-delà de 75 ans grâce à l’augmentation de l’espérance de vie commence à se faire sentir.

Le baromètre Gazette Santé-Social - Unccas a montré en septembre 2013 une dégradation de la situation des personnes âgées. Quels facteurs permettent d’analyser ce phénomène ?
En premier lieu, l’allongement des durées de cotisations a eu pour conséquence de retarder l’âge d’attribution de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Beaucoup de personnes touchent ainsi le RSA jusqu’à 65 ans. Ce décalage dans l’accession à l’Aspa pour les publics les plus défavorisés entraîne une paupérisation de cette tranche d’âge.
Ensuite, le niveau de revenus médians des quinquagénaires est supérieur à celui des sexagénaires aujourd’hui. Mais dans la quasi-totalité des villes françaises, les 50-60 ans les plus pauvres disposent de revenus plus faibles que les sexagénaires les plus pauvres. Lorsque les quinquagénaires intégreront la tranche d’âge supérieure, cela entraînera une baisse mécanique du niveau de revenu des 60-74 ans.

A quoi cette baisse du niveau de revenus des quinquagénaires est-elle due ?
Cette baisse s’explique par l’explosion du chômage des plus de 50 ans, par le temps partiel et par la séparation des ménages qui a pour conséquence une paupérisation des femmes. Les effets de cette situation se traduisent par une forte progression de la paupérisation des sexagénaires.
Il faut cependant garder à l’esprit que les tranches d’âges les plus pauvres de la population sont les jeunes. Les sexagénaires, s’ils s’appauvrissent, bénéficient au minimum du RSA jusqu’à 65 ans, et de l’Aspa au-delà. En ce qui concerne les jeunes de moins de 25 ans, il n’y a aucune source de revenus sans solidarité familiale.

Ce qu’on observe pour les 60-74 ans entre 2008 et 2011 est-il le reflet du niveau de vie des nouveaux retraités ?
Une légère progression est en effet observable pour les personnes qui touchaient le RSA et passent à l’Aspa. Mais ceux qui touchaient le Smic ont connu une baisse significative de revenus et du niveau de vie. Il y a une quinzaine d’années, la génération des plus âgés se caractérisait par des écarts plus réduits entre les plus riches et les plus pauvres. Aujourd’hui, cet écart tend à se creuser pour rattraper celui des autres tranches d’âge. Les inégalités s’accroissent pour les personnes âgées comme elles se sont accrues avant pour les autres générations.

Quelles sont les perspectives ?
Il faut s’attendre à un accroissement des inégalités à l’image de ce qu’ont connu les autres générations. Un lissage vers le bas va s’opérer pour les plus pauvres, mais pas autant pour les revenus médians et pas du tout pour les plus riches dont les revenus vont poursuivre leur croissance.
L’allongement de la durée de vie et le manque d’aidants naturels va entraîner une augmentation de la demande de besoins sociaux. Or, les collectivités locales n’auront pas les ressources nécessaires compte tenu de la baisse des dotations et des aides dont elles bénéficient. Les années à venir vont voir se poser la question de la solidarité envers les personnes âgées.

Il sera intéressant de voir ce que vont nous proposer les candidats aux Municipales de 2014 sur le sujet.

mercredi 20 novembre 2013

Notre gouvernement réduit les dépenses !

Comme notre gouvernement, après toutes ces reculades, écotaxe et compagnie, ne sait plus où trouver des sous pour combler ses déficits, a décidé de raboter en douce la retraite mutualiste du combattant.
 Ce système, institué au lendemain de la première guerre mondiale, prévoit une majoration de cette rente par l'État, selon un taux variant de 12 ,5 à 60 % selon les conflits concernés.
 Ce coup de rabot que l'on n' attendait pas s'est fait en catimini. Et de plus le ministère des finances dit qu'il s'agit d'un moindre mal car il considère que c'est une niche fiscale. Bien sûr, l'État en attend 10 millions d'économies en 2014 et 30 millions d'euros par an ensuite.
 L'État rompt sa dette morale avec le monde combattant et cela a été fait sans concertation, publié le 24 septembre dans un décret passé inaperçu puis inscrit discrètement dans les annexes du projet de loi des finances pour 2014.

Il paraît que cette mesure est temporaire, et que dès que les finances seront redressées, tout redeviendra comme avant dans la rente mutualiste. On avait vu dans le temps ce qu'avait donné la CSG et la CRDS promus par le socialiste Rocard pour faire entrer des sous dans les caisses du gouvernement de l'époque. On sait ce qu'il en est advenu. Ce devait être temporaire et quand un gouvernement de droite a augmenté ces 2 impôts, le même Rocard disait que c'était n'importe quoi (pendant ce temps il se promenait sur son yacht).

Hier soir, d'après les médias, tous les Français étaient devant leur télévision en train de regarder des sportifs qui couraient après un ballon.
 Que disait Coluche à propos de ces mêmes sportifs et surtout des supporters ?…
 Pendant ce temps, je regardais Apocalypse Hitler sur la deuxième chaîne, c'était autrement intéressant de voir qu' il suffit de bien parler, d'être un tribun, pour que toute la population, de gré et de force suive un homme qui de plus, ne s'est pas révélé, ni un stratège ni très intelligent. Mais il savait parler, il enflammait son auditoire qui l'a suivi aveuglément dans un désastre.
C'est malheureusement ce qui se passe encore aujourd'hui, et il suffit qu'un homme politique sache bien parler pour qu'il fasse un bon score voire plus. Et l'on n' en arrive à ce qu'il se passe aujourd'hui en France. Et je n'ai pas parlé de Mélenchon !





lundi 18 novembre 2013

En vue des municipales !!


Il y a une semaine, La Voix du Nord nous apprenait qu’une quatrième liste voyait le jour en vue des municipales. Le « Souffle nouveau » (mais composé de pas mal de colistiers de l’ancienne liste Crinquette en 2008) se veut « apolitique », tiens, tiens, et nous propose « une nouvelle façon de faire de la politique »,  « avec des personnes de tous horizons sociaux et professionnels, des gens de terrain qui animent la ville » et ils ne veulent pas en dire trop « On voudrait garder un peu le secret » dixit Bernard Debaecker. Mais Hazebrouck doit être « un modèle de développement durable tant économique qu’écologique » oh là là ça m’interpelle surtout que le développement durable c’est dans l’air du temps et que ça ne veut pas dire grand-chose. Ils ne vont pas laisser « le social aux socialistes » ça ne doit pas être bien difficile avec tout ce que l’on voit aussi bien à Hazebrouck qu’en France.

Et ce lundi 18 novembre, sur La Voix du Nord, c’est « Comment Didier Tiberghien est-il devenu le candidat socialiste ». Il est vrai que sur la photo, il est très souriant, décontracté, l’air sympathique et il est vrai qu’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Il dit qu’il est très lié avec le maire d’Hazebrouck et qu’il ne prend aucune décision sans lui en parler et vice et versa. Il veut continuer le travail du maire actuel en ajoutant de nouveaux projets.

Tout va bien dans le meilleur des mondes        Peace and love    ça ne serait pas du storytelling par hasard – Ne nous raconte-t-on pas des histoires ???

Le candidat socialiste serait fier d’être hazebrouckois et veut garder le « caractère rural très important » Eh bien, il y aura du boulot !!! Car avec toutes les zones commerciales que l’on veut créer et les lotissements divers et variés pour faire des dortoirs, je ne vois plus le « caractère rural ».

D’autre part, il faut développer la « culture entrepreneuriale »dit-il : ça c’est certain, il vaut mieux  faire prendre des risques aux autres car, quand on voit les commerces qui ouvrent et puis ferment, de même que les petites entreprises, on peut se poser des questions.

De plus, « sa liste sera très ouverte ». C’est ce que disent en général tous les candidats ! Et même « qu’il n’était candidat à rien » !

Pour les réalisations faites sous son mandat de premier adjoint, il admet que 2,6 millions d’euros investis par la ville dans l’abattoir est un échec mais tout ça c’est la faute à ELIVIA qui a quitté Hazebrouck …alors que l’on sait très bien que la filière viande est en crise et que les abattoirs ferment faute de vaches à lait de réforme à liquider.

Quant au Pôle gare, il avance à la vitesse d’un tortillard de même que l’agence territoriale de la CCI au square Heckel mais je pensais que maintenant c’était la SCI du centre tertiaire qui voulait y bâtir un bloc de béton  (voir permis de construire illisible sur la clôture du square Heckel).

Jamais un journaliste de nos deux journaux locaux n’a osé parler du permis de construire affiché au square Heckel et des barrières l’entourant comme si c’était un sujet tabou dont on ne peut pas parler au risque de mécontenter « les hautes instances » comme dirait l’autre.

En ce début de campagne pour les municipales, on n’a pas fini d’entendre des professions de foi, des slogans pour attirer les voix mais pour tenir les promesses, ça sera une autre affaire « Une fois élu, je fais qu’est-ce je veux » en un mot, les promesses n’engagent que ceux qui veulent bien les croire !

Mais il faut croire qu’il y a de l’argent à gagner à « diriger » un gros village comme Hazebrouck vue que les élections attirent moult candidats, qu’il y a déjà quatre listes et ce n’est peut-être pas fini.

                                              Au moins, on aurait l’embarras du choix !

samedi 16 novembre 2013

Le Troisième baromètre des élus locaux

Dans le Courrier des maires, le troisième baromètre des élus locaux vient de paraître et nous apprend ce que les maires pensent de leur action dans leur commune.

Même s’ils sont dans l’ensemble, ils restent  pessimistes à cause du contexte financier et institutionnel, ils sont prêts à rempiler en mars 2014.

Une série de questions leur a été posée et voici les réponses de ceux qui ont bien voulu répondre :
Après 5 ans de mandat, avez-vous le sentiment d’avoir eu une activité déterminante dans les domaines suivants :
L’aménagement et le développement de la commune : 95% répondent oui
La gestion et la valorisation du patrimoine communal : 91% répondent oui
Le renforcement de la démocratie locale : 74% répondent oui
Le développement de la cohésion sociale : 72% répondent oui
Le maintien de l’ordre public : 71% répondent oui
L’attrait économique du territoire : 63% répondent oui
Le développement de l’emploi : 42% répondent oui   (Base : ensemble hors NSP)


Les maires et leurs adjoints évoquent un mandat 2008-2014 assez difficile à mener mais leur confiance dans leur capacité à créer du lien social et à faire vivre la démocratie locale sur la commune les incite, pour une majorité, à briguer un nouveau mandat.
La décentralisation perd de son lustre : les élus l’assimilent avant tout à un trop-plein de normes et à un affaiblissement croissant de la commune.
L’expérience personnelle du mandat 2008-2014 les pousse à réclamer au plus vite un renforcement du statut de l’élu. Face à une fonction qu’ils savent lourde à porter, technique et aux responsabilités croissantes, les élus veulent plus que jamais être mieux préparés, formés et surtout protégés face aux risques juridiques qu’implique l’exercice d’une responsabilité exécutive locale. 70% classent le renforcement de leur protection juridique aux deux premiers rangs de leurs priorités pour une éventuelle réforme du statut de l’élu.

Le droit à la formation apparaît comme la deuxième grande revendication, citée comme l’une des deux priorités par 33 % des répondants.

Investir, oui, mais pour préserver l’existant :
  
Les difficultés à boucler les budgets 2012 et 2013 ont aussi renforcé leur conviction que le mandat à venir ne sera pas celui des grands investissements, mais plutôt celui d’une gestion au cordeau face à la baisse des dotations en 2014 et 2015.

Le prochain mandat verra des élus gestionnaires, soucieux d’entretenir et de préserver les services et les équipements existants, plutôt que des élus « grands bâtisseurs ».

Pour une interco… limitée
L’actuelle réforme de décentralisation va renforcer l’intercommunalité. Ainsi, alors qu’est évoquée par le législateur l’élection au suffrage universel direct des élus communautaires en 2020 pour les métropoles, 55 % des élus  y sont opposés.
Ils sont encore plus nombreux (62 %) à ne pas vouloir entendre parler de transfert automatique de l’élaboration du plan local d’urbanisme (PLU) aux intercommunalités, pourtant prévu par la loi Duflot.

Enfin, même s’ils déplorent une perte d’influence sur le développement local de l’emploi, une moitié des élus souhaite s’engager dans le dispositif des contrats d’avenir. 47 % jugent d’ailleurs que l’emploi sera l’un des 5 thèmes prioritaires de la campagne et 83 % qu’il fera partie des cinq défis les plus importants à relever pour les six années à venir.
Chiffres Clés
§  71% des maires et adjoints jugent qu’il est plus difficile d’être maire en 2013 qu’en 2008 (79% dans les communes de moins de 500 habitants).
§  68 % des élus appuient l’Etat dans sa volonté d’interdire le cumul entre mandat exécutif local et parlementaire.
§  63 % jugent qu’il faut recentraliser certaines compétences ou que la décentralisation a atteint un niveau suffisant.
§  54 % prévoient que l’intercommunalité sera plus présente dans la campagne qu’en 2008.
§  50 % sont favorables à la publication des déclarations de patrimoine et d’intérêts des principaux membres d’exécutifs locaux.
§  45 % approuvent l’idée d’un droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.
Références
http://www.courrierdesmaires.fr/26734/en-2013-des-maires-pessimistes-mais-prets-a-rempiler-en-mars-2014/
Cette 3e édition du Baromètre du Courrier des maires a été réalisée en partenariat avec Intériale Mutuelle, du 27 août au 25 septembre 2013, via un questionnaire envoyé aux maires et adjoints
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Et le citoyen hazebrouckois, qu’en pense-t-il ?

Il semblerait que presque tous les maires pensent avoir œuvré pour l’aménagement et le développement de la commune mais on peut se poser la question : est-ce que cette politique a porté ses fruits ? Cela a-t-il été positif ?
Pour le patrimoine communal, il faut s’entendre sur la notion même de patrimoine mais il est certain que plusieurs bâtiments à Hazebrouck  méritaient d’être sauvés et ne l’ont pas été et on a même bradé un square !!!
D’accord pour la difficulté à diriger une commune mais, en ce qui concerne leur capacité à créer du lien social et à faire vivre la démocratie locale, cela reste à prouver. On ne peut que regretter qu’à Hazebrouck, seules 2 à 3 personnes gouvernent et le reste suit et que la concertation avec la population n’existe pas ! Même pas de réponses aux lettres que les  citoyens envoient et les permanences de certains élus ne sont pas assurées. Un véritable mépris de la population !
C’est vrai que les maires ont besoin d’une protection juridique renforcée mais elle serait moins indispensable s’ils respectaient les lois à la lettre ! C’est vrai aussi qu’une bonne formation serait utile et même indispensable car un certain nombre de candidats aux élections qui n’ont aucune connaissance ni en politique ni en  gestion si ce n’est que leur bonne volonté ou quelques idées fixes.
En ce qui concerne l’ordre public, dans les rues, c’est un peu la loi de la jungle et il y a deux poids et deux mesures selon qu’on habite au centre-ville ou à la périphérie. Règles de stationnement non-respectées, présence de poids lourds un peu partout malgré les panneaux d’interdiction, vitesse excessive, voies élargies pour les voitures aux dépens des piétons, etc. Sans compter la propreté des rues !
Pour le prochain mandat, il est tout à fait raisonnable de s’en tenir à la bonne gestion des équipements existants et des services et de stopper toutes les dépenses inutiles qui vont des fêtes à répétition aux larges subventions accordées aux associations.

Les bonnes résolutions, c’est bien encore faut-il les mettre en application !!!