dimanche 25 novembre 2012

NotreDame des Landes et Hazebrouck : même combat !



C’est vrai qu’il y a des points communs entre les deux !

Je vais préciser : à Hazebrouck, existe encore un petit square qui porte le nom du premier maire socialiste de la ville sur un  terrain acheté autrefois par l’abbé Lemire qui a tant fait pour la commune, le monde ouvrier en général et que s’est-il passé ?

 C’est un maire socialiste qui, aussitôt élu, s’est dépêché de le vendre à la CCI grand Lille pour en faire des bureaux ! Même le parti d’opposition a voté dans le même sens et sans même savoir de quoi il retournait exactement.

A partir du  moment où l’on donne comme prétexte la reprise des affaires, tous les élus votent comme un seul homme ! Quand on sait le peu d’attention accordée aux simples conseillers du pouvoir en place qui découvrent pratiquement le sujet le jour du conseil municipal, on se dit qu’on est gouverné par des innocents. Dans le cas du square, il était inutile de le supprimer puisqu’il  y avait pas mal de bâtisses inoccupées dans les alentours. De plus, la CCI est déjà présente au centre Directionnel à Hazebrouck !

Et Notre-Dame des Landes ?

Notre Dame des Landes : des nouvelles du front, la résistance continue...


Ce petit bourg dans le pays nantais  a conservé depuis l'origine un caractère rural et une économie dominée par l'agriculture et l'élevage.

L'implantation de l'aéroport du Grand Ouest au sud du bourg est envisagée depuis le milieu des années 1960. Le 15 octobre 2003, le gouvernement a donné son accord au lancement des études en vue de la procédure de déclaration d'utilité publique de cet aéroport. Le décret d'utilité publique relatif à la réalisation du projet d'aéroport du Grand Ouest a été publié au Journal officiel du 10 février 2008.

Ce projet est soutenu par certains élus et groupes politiques influents comme le Parti socialiste et l'UMP  et par des groupements d'intérêt économique, qui y voient un levier de développement pour l'économie de la région ; mais il fait aussi l'objet de vives contestations émanant de nombreux citoyens, élus locaux, d'un syndicat d'agriculteurs (Confédération paysanne), associations de défense de l'environnement  et de groupes politiques (Verts, MoDem, Parti de gauche), qui estiment notamment qu'il est contraire aux objectifs du Grenelle de l'environnement de favoriser le développement du transport aérien. Ce projet est une aberration économique, sociale et environnementale.

Situé à 18 km du centre de Nantes, il ne résoudrait pas les problèmes que pose à la ville l'actuel aéroport. Il les déplacerait seulement. Il infligerait des nuisances graves à plus de 80 000 habitants des communes de la banlieue nord de Nantes. Les diverses structures de raccordement qui lui seraient nécessaires (routes, voies ferrées, pont sur la Loire) causeraient également des problèmes (expropriations) et des nuisances  à des milliers d'autres personnes.

Le coût colossal de cette infrastructure pèserait sur les impôts des habitants de tout le département et entraînerait des réductions de budget dans d'autres domaines tels l'éducation et la santé.

Avec un trafic pouvant aller jusqu'à 9 millions de passagers, cet aéroport augmenterait considérablement les émissions de gaz effet de serre, alors même que le gouvernement proclame son intention de les réduire.

Contrairement  ce qu'affirment ses partisans, cet aéroport ne serait pas « bon pour l'emploi», il créerait l'outil permettant aux entreprises de délocaliser et détruirait les emplois existants. Il permettrait aussi  VINCI qui fera les infrastructures de gagner beaucoup d’argent voire d’en redistribuer.

Avec des avions  à deux minutes de vol du site Seveso (risques chimiques importants) de Donges, cet aéroport ferait courir à toute la région un risque tel que, bien que la probabilité en soit faible, il serait criminel de la négliger.

Dans les deux cas, on trouve aussi des « écolos » qui s’accommodent de la situation !
« Écolos-collabos, il est temps de démissionner ! » a-t-on entendu à ND des Landes, la même chose à Hazebrouck en 2010 où il y a eu un vaste mouvement de contestation avec réunion, pétitions etc.

Bien sûr, à propos du petit square je ne parle pas du rôle du végétal vis-à-vis de la qualité de la vie, d’un petit  endroit où il fait bon faire une pose, de la biodiversité, et de microclimat, tous ces éléments dont on nous rabâche les oreilles mais dont on ne tient absolument pas compte dans certains cas !

Mais peut-être que nos « élites dirigeantes » aussi bien au gouvernement Ayrault que dans notre petite ville sont en capacité de réfléchir et bien sûr de revenir en arrière.
Le square Heckel à Hazebrouck



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire