10 Avril 2015 · by La rédaction du
Petit journal du Marais aux lièvres ·
Dédié
à Hélène et à Ali et à bien d'autres...
ainsi qu'à La Dèche du Midi
« Même pas ! »
Les amoureux de la démocratie priés de quitter Hazebrouck
Les Hazebrouckois
sont priés d’arrêter de critiquer ou de donner leur opinion quand on ne leur
demande pas. (Ça n’arrive jamais !)
La mairie d’Hazebrouck vient de prendre un arrêté
municipal donnant aux démocrates jusqu’au 31 décembre pour quitter la ville. «
On a tout essayé de manière courtoise, explique un élu qui veut garder
l’anonymat : la fin des annonces de la politique suivie par la ville dans les journaux,
la fin des subventions pour les associations subversives, des menaces sur
Facebook, des agressions verbales à l’opposition dans les séances du conseil
municipal, des menaces aux journaux, les coups de colère du maire, les passages
bruyants de camions dans les quartiers pas très coopératifs, la fin des inaugurations de réalisations dues
aux socialistes, la chasse aux intellectuels, l'augmentation des concessions aux cimetières
pour les plus modestes (proposition d'Hélène)… On a même fortement augmenté les impôts de la CCFI pour
les inciter à partir et on n’hésite pas à envoyer l’huissier lorsqu’une réunion
citoyenne essaie de se tenir. Mais manifestement les démocrates s’accrochent !
Alors, waouw !!!, on passe à la manière forte et on envoie la police si
les gens émettent le désir de voir le Maire qui ne répond pas depuis 6 mois à
leur demande ».
« On ne veut pas faire une ville de moutons de Panurge,
enfin pas complétement, explique l’élu, car on souhaite quand même garder des
gens qui soient capables de se servir de leurs petites cellules grises une ou
deux fois dans l’année. Mais il faut savoir ce que l’on veut : on propose donc
aux râleurs d’aller s’installer à 4 ou 5 km d’Hazebrouck. Pas trop loin tout de
même car nous avons besoin d’avoir des hommes et des femmes disponibles au cas où on serait en panne d’idées.
(Fréquent parce qu’on arrive au bout du copiage des idées socialistes).»
On peut dire qu’on est en bonne voie de réussir. Déjà, les
journaux sont de plus en plus coopératifs et ne parlent que de sujets
superficiels ou annoncent les nouvelles avec une vingtaine de jours de retard.
La liberté d’expression ? On a tous défilé « Je
suis Charlie », « Je suis Charlie ». Alors, maintenant,
laissez-nous travailler et répétez après moi « Je suis un mouton de
Panurge », « Je suis un mouton de Panurge »…Après tout, on est
là pour penser à votre place !
Démo Cratie
Concernant l'augmentation des tarifs qui touchent les plus modestes : tarifs des concessions aux cimetières
RépondreSupprimerEntièrement d'accord Hélène, j'avais oublié ! Merci de le rappeler.
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