Dans un article de L’Indicateur,
en date du mercredi 8 juillet, consacré aux décisions prises par la mairie, le
maire d’Hazebrouck nous révèle pour la première fois son projet de grand espace vert au lieu et place de
l’actuelle zone de stockage de déchets inertes.
C’est peut-être devenu le projet du maire d’Hazebrouck
mais c’est Recynor qui est chargé de la remise en état du site car c’est
une obligation ! Depuis une
trentaine d’années, la réglementation oblige les exploitants à remettre en état
les sites après exploitation (articles et R512-39-1 à R512-39-6 du Code de
l’Environnement).
Selon les articles R516-1 et R512-35 du Code de l’Environnement, le dossier de demande d’autorisation doit prévoir les conditions de remise en état, par des garanties financières permettant au préfet de disposer si besoin de la somme nécessaire pour la réalisation des travaux. (Apport de terre végétale en quantité suffisante pour tout recouvrir et engrais appropriés, bonne répartition spatiale des espèces végétales, priorités aux espèces autochtones, gestion de l’écoulement des eaux afin de créer des espaces humides, respect de la dynamique naturelle de reconstitution des milieux etc.)
Selon les articles R516-1 et R512-35 du Code de l’Environnement, le dossier de demande d’autorisation doit prévoir les conditions de remise en état, par des garanties financières permettant au préfet de disposer si besoin de la somme nécessaire pour la réalisation des travaux. (Apport de terre végétale en quantité suffisante pour tout recouvrir et engrais appropriés, bonne répartition spatiale des espèces végétales, priorités aux espèces autochtones, gestion de l’écoulement des eaux afin de créer des espaces humides, respect de la dynamique naturelle de reconstitution des milieux etc.)
La remise en état doit
être étudiée et présentée par l’ensemble des acteurs concernés par cette «après
exploitation» c’est-à-dire les élus, les
riverains, les associations, les administrations et les propriétaires.
On ne le répétera jamais assez, c’est donc une
obligation pour la société Ramery de remettre le terrain en état.
Bien sûr, il est à
souhaiter que du côté de la ville, on ait quelque chose à proposer. Pourquoi
n’a-t-on pas demandé à l’adjointe au cadre de vie et aux espaces verts, de «
sensibilité écolo », de proposer un projet alternatif ? On se demande si les
élus ont leur mot à dire !
Il y a quelques temps, le
conseiller délégué aux transports avouait, dans le journal ou sur Facebook, ne
pas s’intéresser au passage des camions par le quartier des Tissages parce que
« C’est le cabinet du Maire qui s’en occupe » !
Avant que de prévoir ce
projet, y a-t-il eu un inventaire sérieux
de toutes les richesses floristiques et faunistiques existantes ? Ou bien, le cabinet du maire a-t-il, à vue de nez,
décidé son poumon vert ? M. le maire affirme que c’est un écrin de verdure
qui n’est pas pollué. Affirmation toute gratuite puisqu’il faudrait au moins
faire des analyses du sol !
On peut relever une
expression humoristique dans l’article « un vrai poumon vert sans béton » !!! Il n’y a que ça dans
le sol, c’est un stockage de déchets inertes ! MDR !
Il me semble difficile
qu’un lieu puisse servir pour les manifestations festives (avec piétinements et
tout ce que cela entraine comme destruction) et un lieu de refuge pour la
petite faune et la flore… Celui qui a émis ces idées s’est laissé un peu trop emporté
par son lyrisme !!!
On ne nous prendrait pas pour des
neuneus ?
C’est pour quand ce projet ?
Il faut attendre la fin
de l’autorisation préfectorale d’après M. le maire mais RECYNOR peut très bien
demander une nouvelle prolongation. Celle-ci peut lui être accordée. Il n’y a
rien d’exceptionnel puisque des déchets, il y en a toujours et il faut bien les
stocker quelque part. RECYNOR peut aussi choisir d’arrêter avant le terme fixé
par l’accord préfectoral.
Donc, ce grand projet de poumon vert n’est qu’une éventualité parmi tant d’autres dans un avenir plus ou moins lointain. D’autant plus que d’après la projection (voir L’Indicateur), il y a encore quelques champs qui pourraient éventuellement être transformés en décharge. (Recynor pourra revoir son prix d’achat et les acheter au prix de la terre à bâtir, surtout si le cultivateur prend sa retraite comme d’hab. ) et RECYNOR pourrait continuer son exploitation : ce n’est pas une utopie !
Donc, ce grand projet de poumon vert n’est qu’une éventualité parmi tant d’autres dans un avenir plus ou moins lointain. D’autant plus que d’après la projection (voir L’Indicateur), il y a encore quelques champs qui pourraient éventuellement être transformés en décharge. (Recynor pourra revoir son prix d’achat et les acheter au prix de la terre à bâtir, surtout si le cultivateur prend sa retraite comme d’hab. ) et RECYNOR pourrait continuer son exploitation : ce n’est pas une utopie !
On ne nous prendrait pas pour des neuneus ?
M. le Maire nous annonce
que ce serait peut-être pour 2018 ou
2020 : alors, s’il y a si peu de temps à attendre, pourquoi entreprendre des travaux dans le
quartier des Tissages et risquer de mettre en danger la vie d’enfants et
adolescents (Les Papillons blancs en particulier) dans une zone fort fréquentée
alors que les habitants de la rue du Pont Belge sont peu nombreux et qu’on leur
garantit la remise en état de la route et qu’ils ont attendu si longtemps.
Ils ne sont quand même pas à trois ans près depuis le temps qu’on les mène en
bateau ? (C’est vrai aussi quand il y a une inondation et qu’il faut
des barques pour y aller).
S’il s’agissait de la
sécurité de leurs propres enfants, comment réagiraient-ils ? Ne la
feraient-ils pas passer avant leur propre confort ? Parce qu’entre une rue
avec de grands trous et la vie d’enfants, il n’y a pas à hésiter !
S’il n’y en a plus que pour 2 ou 3 ans, autant
laisser le statut co et continuer
de démolir la Rue du pont belge plutôt que de démolir aussi la Rue du pont des
meuniers etc. ça coûtera moins cher à la collectivité !
On peut dire que jusqu’à présent il n’y a eu
aucune « polémique » ni aucune « rumeur » à propos de
l’annonce de la création d’un poumon vert par M. le Maire.
Le journaliste nous
précise que c’est un projet que défend ardemment le maire. C’est pourtant la
première fois que l’on entend parler de ce projet ! Il n’a été contesté
par personne jusqu’à maintenant puisque personne n’en a parlé.
Ne serait-ce pas pour détourner
notre attention des véritables problèmes ? Une idée du Cabinet du Maire ou
des trois communicants ?
On ne nous prendrait pas pour des
neuneus ?
C’est le passage des
camions en pleine ville qui est redouté par le Collectif des habitants du
quartier des Tissages et un peu tout le monde parce qu’il n’est pas évident de
circuler en vélo, à pied etc. avec un accroissement de circulation de poids
lourds !
Depuis plusieurs années, ça a été le gros problème des habitants de la Rue du Pont belge (voir vidéo). Dans toutes les communes de France, on essaie plutôt de minimiser leur passage, synonyme de dangerosités et de dégradations. Hazebrouck échapperait-elle à ces problèmes ?
Depuis plusieurs années, ça a été le gros problème des habitants de la Rue du Pont belge (voir vidéo). Dans toutes les communes de France, on essaie plutôt de minimiser leur passage, synonyme de dangerosités et de dégradations. Hazebrouck échapperait-elle à ces problèmes ?
La question essentielle
qui n’est jamais évoquée : « Quand
va-t-on s’attaquer au problème des camions en ville ? » Que la décharge soit « désagréable et pas jolie à
l’œil », ce n’est pas le problème. Personne ne veut polémiquer ! De toute
façon, elle ne se remarque pas de loin !
Voilà les dégâts provoqués par le passage des
camions Rue du Pont belge. La même chose dans le Quartier du Tissage ?
Pourquoi pas ?
On ne nous prendrait pas pour des
neuneus ?
Le « lieu de
verdure », ou le « poumon vert » existait avant qu’il ne
soit détruit, saccagé par l’entreprise RECYNOR ! Il est dans le
prolongement de la forêt de Nieppe ! Il n’est que normal que d’essayer de
remettre les choses en place comme elles existaient avant. Bien sûr, cette zone humide a été irrémédiablement
dégradée et ça, c’est le plus dommageable pour la Nature et pour nous, même
si certains ne s’en rendent toujours pas compte !
Une zone humide, ça sert
d’éponge en cas d’inondation et l’on ne le répètera jamais assez !
Pourtant, les habitants de la Rue du Pont belge en ont fait la triste
expérience de même que ceux de la Rue de Vieux Berquin à plusieurs reprises !
Inutile donc de creuser et de bétonner encore des routes pour accéder à cette
décharge !
Inondations : des évacuations en bateau à... par lavoixdunord
Mars 2012
Notre zone
humide hazebrouckoise est exactement à 4 km à vol d’oiseau de la Forêt
Domaniale de Nieppe, classée en
ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) où les espèces (flore et faune) bénéficient
d’une protection légale.
Rappel : Le
Conservatoire des Sites naturels du Nord et du Pas de Calais a fait
« L’Inventaire des milieux naturels
et des zones humides remarquables du bassin de la Lys » (étude
réalisée par le S.Y.M.S.A.G.E.L. janvier 2005)
( lien : http://www.sage-lys.net/fichiers/pdf/Documentation/Etudes/zone-humide-bassin-versant-lys.pdf ) couvrant plus
de 4600 ha sur les
communes de Haverskerque,
Hazebrouck, Merville, Morbecque,
Thiennes et Vieux-Berquin.
La zone humide à
Hazebrouck est dans le prolongement de cette forêt de Nieppe. Il n’y a qu’à
voir le nombre de mares et d’étangs ainsi que la végétation de zone humide que
l’on y trouve.
Les zones humides jouent
un rôle fondamental dans la régulation du régime des eaux car
elles absorbent l’eau
en période de
pluie et la restituent
en période de sécheresse. Elles
contribuent à maintenir
le niveau des nappes
phréatiques et à en stabiliser
la qualité. Elles sont également importantes pour la sauvegarde des espèces
migratrices » (SDAGE – État des lieux, p. 15).
Il est à
espérer que M. le Maire fera comme avec les TAP et reviendra sur sa décision !
Il y a un détail qui interpelle : « Et il y a
du gibier, des espèces qui
reviennent, ça peut être sympa » : M. le maire veut-il dire que les chasseurs
vont pouvoir s’en donner à cœur joie pour exterminer toute vie dans cette zone
après que Ramery a sévi ? J’espère que cela n’a rien à voir avec Xavier
Bertrand qui lance sa campagne en région Nord - Pas-de-Calais - Picardie avec
le CPNT (le parti de la Chasse, Pêche, Nature et Traditions) et que certains
élus n’hésitent pas à mettre en vedette sur leur page Facebook !
On ne nous prendrait pas pour des
neuneus ?
Est-ce le travail et les
réflexions de M. le Maire ou des trois communicants qu’il a embauchés depuis
peu à l’hôtel de ville ?
Ce que l’on peut noter ce
sont les manques de connaissances de l’histoire de la ville et plus
particulièrement de cette zone. N’oublions pas qu’il y a une trentaine
d’années, il y avait une décharge communale qui s’avançait en direction des
maisons de la rue de l’Hoflandt et que de l’autre côté de la voie ferrée, il y
avait une décharge privée, la décharge Carlier et une décharge SNCF,
ravitaillée par wagons. Quand la décharge Carlier a été mise en vente, si la
ville l’avait rachetée, il n’y aurait pas eu les problèmes que l’on rencontre
aujourd’hui d’autant plus que la SNCF a fermé sa décharge quand la hauteur
autorisée a été atteinte !
« L'intelligence,
c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas, on s'écrase. » Pierre Desproges
« Les politiciens
sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n'y
a pas de fleuve. » Nikita Khrouchtchev
« Les
journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent ! C'est
pire! » Michel Colucci,
dit Coluche - 1944-1986
la décharge CARLIER, fermée ???
RépondreSupprimertoute la semaine passage de camions (de plus de 10 tonnes et pour certains ne respectant la limitation de vitesse)
la mairie, interpellée dit ne pas avoir accordé de dérogation !! ??
promesses de me rappeler, mais ..... cause (????) vacances, comme sœur Anne pas de rappel ...... et difficile de connaître l'identité de l'interlocutrice !!! amusant : camionnette de police croisant un camion de 50 tonnes circulant "rue du pont belge" pas de verbalisation et pas de passage des ESVP ...