vendredi 15 mars 2013

Le dialogue de Cassandre et de Pénélope


Les éditoriaux de Christophe Barbier sont toujours aussi intéressants et nous apprennent à réfléchir. Son esprit d’analyse et de synthèse fait que toutes les petites pièces du puzzle se mettent en place et que l’on ne peut conclure qu’en disant « Il a raison ! » en tout cas, je répète,  il nous fait réfléchir…

Le dernier que j’ai lu portait le titre de « Mille et un ruisseaux » dans la revue de l’Express.
Il disait que devant la répétition  des choses, notre esprit s’habitue et les choses deviennent banales. Notre conscience politique devient myope. J’ajouterai que le peuple en a assez et pense qu’il ne peut rien changer et donc se détourne de la politique en essayant de prendre du bon temps ou de se dire qu’il vaut mieux courtiser les décideurs du moment.

Et pourtant, nous sommes en train de vivre une crise économique qui pourrait tout balayer ou, peut-être, dans le meilleur des cas, nous faire changer de mode de vie et ainsi trouver notre salut d’être humain.

En Europe, des pays sont au bord du gouffre et essaient de prendre des mesures drastiques, des populations manifestent, l’anarchie menace mais, la France dans tout ça ?
Elle est insouciante. Elle organise des fêtes, des réjouissances, des matches de foot ; elle se passionne pour des sujets de moindre importance tels le mariage pour tous, la viande cheval au lieu de bœuf etc.

Chaque politicien avec sa prime ou sa réserve parlementaire (115 000 à 150 000€) pour le député, régente sa circonscription en véritable potentat et distribue royalement, selon son bon plaisir, quelques sous au bon peuple. La servilité devient la règle de vie pour se faire bien voir, pour se faire inviter, pour être quelqu’un enfin!

L’assistanat devient le mode de fonctionnement des relations sociales et permet de maintenir la paix tout au moins jusqu’à présent. C’est vrai que l’espoir est ancré dans le cœur de chacun et permet de tenir mais, jusqu’à quand ?

Gauche, droite, les français de base en ont assez et ne voient plus de différence. C’est vrai que les politiciens eux-mêmes se conduisent de la même façon et ceci est d’autant plus visible au niveau des communes où l’on se connait davantage et pour peu que l’on veuille s’informer par des journaux pas toujours impartiaux mais qui apportent quand même l’information.

Le dédain qu’éprouvent les hommes politiques pour le menu peuple est palpable, oublieux eux-mêmes qu’ils en viennent, que tout n’est qu’apparence et qu’ils y retourneront.

J’en connais des politiciens qui ont attendu leur heure de gloire pendant trente ans et qui se trouvent propulser sur la scène politique tout ébaubis de ce qui leur arrive. Alors là, bonjour les dégâts s’ils ne sont pas entourés de gens intelligents et dotés d’une certaine moralité !

Christophe Barbier nous prédit un  avenir tout en noir ; ce sera la terreur ou la guerre…

A votre tour d’y réfléchir…

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