Ce système, institué au lendemain de la première guerre mondiale, prévoit une majoration de cette rente par l'État, selon un taux variant de 12 ,5 à 60 % selon les conflits concernés.
Ce coup de rabot que l'on n' attendait pas s'est fait en catimini. Et de plus le ministère des finances dit qu'il s'agit d'un moindre mal car il considère que c'est une niche fiscale. Bien sûr, l'État en attend 10 millions d'économies en 2014 et 30 millions d'euros par an ensuite.
L'État rompt sa dette morale avec le monde combattant et cela a été fait sans concertation, publié le 24 septembre dans un décret passé inaperçu puis inscrit discrètement dans les annexes du projet de loi des finances pour 2014.
Il paraît que cette mesure est temporaire, et que dès que les finances seront redressées, tout redeviendra comme avant dans la rente mutualiste. On avait vu dans le temps ce qu'avait donné la CSG et la CRDS promus par le socialiste Rocard pour faire entrer des sous dans les caisses du gouvernement de l'époque. On sait ce qu'il en est advenu. Ce devait être temporaire et quand un gouvernement de droite a augmenté ces 2 impôts, le même Rocard disait que c'était n'importe quoi (pendant ce temps il se promenait sur son yacht).
Hier soir, d'après les médias, tous les Français étaient devant leur télévision en train de regarder des sportifs qui couraient après un ballon.
Que disait Coluche à propos de ces mêmes sportifs et surtout des supporters ?…
Pendant ce temps, je regardais Apocalypse Hitler sur la deuxième chaîne, c'était autrement intéressant de voir qu' il suffit de bien parler, d'être un tribun, pour que toute la population, de gré et de force suive un homme qui de plus, ne s'est pas révélé, ni un stratège ni très intelligent. Mais il savait parler, il enflammait son auditoire qui l'a suivi aveuglément dans un désastre.
C'est malheureusement ce qui se passe encore aujourd'hui, et il suffit qu'un homme politique sache bien parler pour qu'il fasse un bon score voire plus. Et l'on n' en arrive à ce qu'il se passe aujourd'hui en France. Et je n'ai pas parlé de Mélenchon !
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