Décomposons :Une goutte de colle à droite, une a gauche, une en haut puis une en bas et enfin soigneusement on applique la feuille. On recommence pas mal de fois car le tas de feuilles était assez impressionnant, et d'ailleurs le colleur suivant était déjà arrivé. D'ailleurs il avait des velléités de passer devant moi. Bah oui à trois on se sent en force !D'ailleurs mon arrivée avait l'air de les embêter, ces gens-là aiment bien travailler cachés, anonyme quoi ! Pris en flagrant délit de collage ! (ça conspire sec : pris la main dans le pot de colle)
D'ailleurs, une employée du service urbanisme attendait avec le troisième registre à la main prête à le mettre en service. Donc je ne m'étais pas trompé, c'est comme d'hab', ils arrivent à en remplir trois. Il n'y a qu'à Hazebrouck que l'on voit ça !
Donc je suis quand même arrivé à coller (moi aussi je colle, mais avec du scotch !) ma feuille un quart puis après le troisième larron allait coller à qui mieux mieux. Mais l'employée de l'urbanisme a quand même fait remarquer que le colleur me précédent avait été généreux avec la colle (me prenant à témoin) et que toutes les feuilles allaient coller ensemble. Une des trois personnes, se sentant investie d'une certaine importance a même fait remarquer à l'employée qu'elle pourrait peut-être tenir les pages ouvertes le temps que la colle sèche. Mais comme il y avait plus d'une dizaine de pages et que la dame de l'urbanisme n'a que deux mains et de plus n'est pas payée pour tenir les pages ouvertes, je vous laisse penser à ce qui va arriver à ce pauvre registre. D'ailleurs je ne paie pas des impôts locaux pour que les employés tiennent des pages de registre pendant qu'elles sèchent.
Hazebrouck détient le record du plus gros cornet de frites, peut-être va-t-il détenir le record du plus grand collage sur un registre d'enquête publique. Et je vous dis pas ils se la pétaient dur tous les trois ! Et de plus comme l'on sait que pratiquement tous ces collages sont anonymes bien entendu le commissaire enquêteur les prend pour ce qu'ils sont.
Je me suis dit qu'il y avait une façon analogue de mettre la colle à celle des agriculteurs pulvérisant leurs pesticides à tout va."Qui peut le plus, peut le moins." Bonjour les dégâts.
Enfin pour terminer, je décerne une médaille à l'employée de l'urbanisme pour le sang-froid dont elle a dû faire preuve. Et ce n'est pas peu dire.
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