Tract anonyme sur l'enquête publique pour la révision du plu

Ça y est, je l'ai trouvé dans ma boîte aux lettres, alors que aujourd'hui c'est le jour de distribution de la pub ! Depuis le temps que je me lamentais, parce qu'une « assos » ne tractait pas pour l'enquête publique actuellement en cours pour la révision du PLU, eh bien ça y est, j'ai eu un tract spécial dans ma boîte aux lettres.. Vous ne savez pas quoi ? Il est anonyme, vraiment ce qu'il y a de plus anonyme. J'ai d'abord cru à une plaisanterie, ou bien à un tract émanant de la municipalité (il y avait une Assos qui trouvait anormal que la municipalité ne nous avertisse pas des enquêtes publiques). Mais non, c'est bien un tract anonyme. J'ai beau le retourner sur toutes les coutures, aucun indice, quoique j'ai ma petite idée, et pas qu'une petite en plus.

Je ne sais pas si beaucoup d'habitants d'Hazebrouck l'ont reçu, mais pour savoir si c'est légal de distribuer un tract anonyme, j'ai été sur le site de l'association L 214, et il y est bien stipulé qu'en vertu de l'article trois de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, tout écrit rendu public doit porter l'indication du nom et domicile de l'imprimeur.Même si le tract porte IPNS , il doit à ce moment-là indiquer clairement le nom et l'adresse de l'auteur du tract.

 Et quand je pense que pendant plus d'une dizaine d'années, une association a distribué des  tracts sans aucun nom de responsable et sans aucune adresse, à chaque fois qu'il y avait une enquête publique, cette assos a une de la chance que la municipalité n'a pas déposé plainte.

Pour ma part, connaissant une personne très proche de Valentin, je vais lui confier le tract pour savoir ce qu'il en pense.

Et comme je me suis servi de l'association L 214 pour faire mon éducation, j'en profite pour annoncer que cette association organise samedi, à Paris, une manifestation pour la fermeture des abattoirs. Allez-y sans modération.

D'autant plus qu'il y a quelques années, ici à Hazebrouck nous avions l'habitude de voir passer des tracteurs agricoles attelés à des bétaillères remplies de cochons ou de vaches allant vers leur triste sort. Et les chauffeurs de ces tracteurs agricoles ne prenaient aucune précaution et ces pauvres animaux hurlaient tellement ils étaient déjà malmenés par les grands coups de frein.

Merci aux nombreux lecteurs qui me suivent.

Liberté, égalité, fraternité et que la paix soit avec vous !