vendredi 9 mai 2014

L’égalité homme femme

C’est en regardant quelques photos des événements qui se sont déroulés à Hazebrouck ces derniers temps que je n’ai pu m’empêcher de penser à la place occupée par les femmes en politique, dans le travail, la vie de tous les jours… Que de chemin parcouru !!!

Cette année, plus de 80 médailles remises pour le 1er mai et un dialogue syndical avec monsieur le maire.
Des hommes et des femmes (La voix du Nord du 3/04/2014)

 « Ne dit-on pas que la femme est l’avenir de l’homme ? »
Alors, vivement que l’on voit l’avenir !

N’oublions pas qu’au départ, le droit de vote fut réservé aux propriétaires de sexe masculin et que les femmes en furent exclues car, estimait-on, leur dépendance économique les empêchait d'exercer un choix libre.

C’est le 21 avril 1944, que les femmes devenaient enfin des citoyennes à part entière en France. Le droit de vote ne leur a pas été octroyé : elles l’ont conquis en remplaçant les hommes dans les usines pendant la dernière guerre et c’est  le général De Gaulle qui a officialisé cette conquête ! 70 ans déjà !

Aujourd’hui, en 2014, elles sont à leur place partout. Certes, seulement 27 % de femmes siègent à l’Assemblée car dans les partis politiques, la parité n’est pas toujours respectée. Mais la présence des femmes en politique est désormais une évidence pour tous, même si rien n’a été simple et que des combats restent à mener.
Le machisme demeure. À l’automne dernier, le député Philippe Le Ray (UMP, Morbihan) a été sanctionné pour avoir imité le caquètement de la poule pendant que l’une de ses collègues EELV avait la parole.
73% des députés sont des hommes

Pour contrer cette tendance, la France est le premier pays à adopter une législation se fondant sur le principe de parité. La Constitution est révisée et une première loi, en 2000, contraint les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d'hommes lors des scrutins de liste. Depuis, de nombreuses législations, de plus en plus contraignantes, sont venues réformer les scrutins.

Si les scrutins de liste favorisent la parité, les têtes de liste sont en effet encore majoritairement masculines: 83% aux dernières municipales. Et 95% des présidents de conseil généraux, 73% des députés et 78% des sénateurs sont des hommes.

Les lois ont bien permis d'avancer sur la « parité quantitative », mais la « parité qualitative », qui assure une répartition équilibrée des rôles entre hommes et femmes, laisse à désirer: les femmes demeurent souvent cantonnées aux dossiers sociaux ou relatifs à la petite enfance.

Comment expliquer cela ?
Pour Mme Bousquet, « les résistances se situent du côté des partis politiques, où la conception du pouvoir reste masculine ». « Les dirigeants politiques, les têtes de pont, ceux dont on parle le plus sont des hommes et la classe politique est habituée à cet entre-soi masculin », dit-elle.

Un espoir semble se profiler avec la loi sur le cumul des mandats qui, à partir de 2017, donnera l'opportunité aux partis de favoriser une meilleure représentation des femmes en renouvelant le personnel politique.

L'autre enjeu est de réussir à étendre la parité dans les sphères professionnelles et sociales, mais aussi au sein de l'ensemble des instances citoyennes (associations, organisations patronales et syndicales...)

« Plus il y aura de femmes dans les lieux de pouvoir, plus on fera évoluer la réflexion et la mauvaise conscience », avance Marie-Jo Zimmermann, députée UMP, vice-présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes.

Allez, donnons mauvaise conscience à ces messieurs !!! Courage !


70 ans d'images des Droits des femmes par droitsdesfemmes


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