C’est en
regardant quelques photos des événements qui se sont déroulés à Hazebrouck ces
derniers temps que je n’ai pu m’empêcher de penser à la place occupée par les
femmes en politique, dans le travail, la vie de tous les jours… Que de chemin
parcouru !!!
Cette année, plus
de 80 médailles remises pour le 1er mai et un dialogue syndical avec
monsieur le maire.
Des hommes et des femmes (La voix du Nord du 3/04/2014)
« Ne dit-on pas que
la femme est l’avenir de l’homme ? »
Alors, vivement que l’on voit l’avenir !
N’oublions pas
qu’au départ, le droit de vote fut réservé aux propriétaires de sexe masculin
et que les femmes en furent exclues car, estimait-on, leur dépendance économique
les empêchait d'exercer un choix libre.
C’est le 21
avril 1944, que les femmes devenaient enfin des citoyennes à part entière en
France. Le droit de vote ne leur a pas été octroyé : elles l’ont conquis en
remplaçant les hommes dans les usines pendant la dernière guerre et c’est le général De Gaulle qui a officialisé cette
conquête ! 70 ans déjà !
Aujourd’hui,
en 2014, elles sont à leur place partout. Certes, seulement 27 % de femmes
siègent à l’Assemblée car dans les partis politiques, la parité n’est pas
toujours respectée. Mais la présence des femmes en politique est désormais une
évidence pour tous, même si rien n’a été simple et que des combats restent à
mener.
Le machisme
demeure. À l’automne dernier, le député Philippe Le Ray (UMP, Morbihan) a été
sanctionné pour avoir imité le caquètement de la poule pendant que l’une de ses
collègues EELV avait la parole.
73% des députés sont des hommes
Pour contrer cette tendance, la France est le
premier pays à adopter une législation se fondant sur le principe de parité. La Constitution est révisée et une première
loi, en 2000, contraint les partis politiques à présenter un nombre égal de
femmes et d'hommes lors des scrutins de liste. Depuis, de nombreuses
législations, de plus en plus contraignantes, sont venues réformer les
scrutins.
Si les scrutins de liste favorisent la parité,
les têtes de liste sont en effet encore majoritairement masculines: 83% aux
dernières municipales. Et 95% des présidents de conseil généraux, 73% des
députés et 78% des sénateurs sont des hommes.
Les lois ont bien permis d'avancer sur la « parité
quantitative », mais la « parité qualitative », qui assure une
répartition équilibrée des rôles entre hommes et femmes, laisse à désirer: les femmes demeurent souvent cantonnées aux
dossiers sociaux ou relatifs à la petite enfance.
Comment expliquer cela ?
Pour Mme Bousquet, « les résistances se situent du
côté des partis politiques, où la conception du pouvoir reste masculine ».
« Les dirigeants politiques, les têtes de pont, ceux dont on parle le
plus sont des hommes et la classe politique est habituée à cet entre-soi
masculin », dit-elle.
Un espoir semble se profiler avec la loi sur le
cumul des mandats qui, à partir de 2017, donnera l'opportunité aux partis de
favoriser une meilleure représentation des femmes en renouvelant le personnel
politique.
L'autre enjeu est de réussir à étendre la
parité dans les sphères professionnelles et sociales, mais aussi au sein de
l'ensemble des instances citoyennes (associations, organisations patronales et
syndicales...)
« Plus il y aura de femmes dans les lieux de
pouvoir, plus on fera évoluer la réflexion et la mauvaise conscience »,
avance Marie-Jo Zimmermann, députée UMP, vice-présidente de la délégation de
l’Assemblée nationale aux droits des femmes.
Allez, donnons mauvaise conscience à
ces messieurs !!! Courage !
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