mercredi 8 octobre 2014

Parlons de démocratie suite

Comment ?

Il est toujours plus facile de décider de ce qui est bon pour tous à partir de ce que chacun pense de ce qui est bon pour soi. Même les élans les plus honnêtes et les plus généreux ne sont pas, souvent inconsciemment, à l’abri des dérives qui entretiennent allègrement la confusion entre ses propres itinéraires sur le chemin du bonheur et celui qu’on souhaite imposer aux autres pour qu’ils le partagent. 

L’intérêt et le besoin commun n’émergent jamais  de la pensée d’un seul, fut-elle exceptionnellement brillante. Ni même d’un groupe réduit, même représentatif, d’autant plus que, la plupart du temps,  les conformismes intellectuel, spirituel, culturel ou encore social ont participé à leur constitution.

Il est donc fondamental, dans la perspective d’une gestion démocratique participative de créer les conditions et les organisations susceptibles de faire émerger ces besoins et intérêts communs pour qu’ils soient l’émanation ou le choix du plus grand nombre et non plus la conception d’une minorité représentative ou même celles d’une seule personne s’appropriant exclusivement le pouvoir.

Pour cela et en premier lieu, les élus doivent être des récepteurs de ces besoins et intérêts dans le tissu social. En second lieu doivent exister et être régulièrement consultés des groupes représentatifs  de microsociétés constitutives de la ville (représentants de quartier, d’associations, de professions….).
Ces groupes ne doivent pas avoir qu’une fonction consultative mais aussi et surtout propositionnelle. Leurs propositions doivent être avec eux étudiées, commentées choisies ou abandonnées, hiérarchisées au même titre que celles émanant des élus.
Ainsi les orientations ou les choix décidés ne se feront, si ce n’est consensuellement, du moins avec des majorités conjoncturelles s’exprimant en fonction du projet choisi et non plus en fonction d’acceptation tacite sous prétexte d’une nécessaire discipline du groupe. Ainsi apparaît un concept essentiel à la mise en place d’une gestion participative, celui de majorité évolutive. L’évolution ici ne renvoyant pas à des logiques idéologiques mais à des réalités de projet. En effet souvent, pour ne pas dire toujours, dans une démocratie représentative les minorités sont pratiquement ignorées. Elles ne sont pas pourtant toujours monolithiques et individuellement sur des projets choisis de manière participative des personnes d’horizons divers peuvent se retrouver.

Il n’est pas bien entendu question de soumettre toute la gestion municipale à ce mode de fonctionnement. La grande majorité de l’activité municipale relève d’une administration du quotidien dont les élus, quel que soit leur bord politique sont responsables et assument la plupart du temps de manière identique.

Mais des projets importants, des orientations décisives ne devraient être prises que de manière participative afin qu’au fil des alternances les habitants de la ville ne subissent plus les conséquences des humeurs ou des inconséquences de quelques édiles qui ne voient dans la conduite de la gestion de la cité qu’une occasion de  nourrir leur mégalomanie

A partie du texte de  Albert Herrera

C’est vrai que pour un citoyen qui s’intéresse au devenir de sa ville, il y a des idées intéressantes et une bonne observation de ce qui se passe en général dans une commune. Mais les élus, comment réagissent-ils à de pareilles propositions ?

C’est sur les réseaux sociaux que vous voyez s’épanouir la médiocrité et les jalousies des uns et des autres. Si vous avez l’occasion de regarder la page Facebook de La Voix du Nord, vous verrez que toute vérité n’est pas bonne à dire. Même les journaux doivent cacher certains éléments sinon c’est un crime de lèse-majesté ! Il y a même un conseiller chargé de la police dans les réseaux sociaux qui vous assaisonne de belle manière !!!
Vous avez droit à une sorte de malédiction du genre « honte à vous »…
C’est vrai que tout frais émoulu « conseiller » on se sent supérieur à quoi ? Je ne sais mais lui pense le savoir !!!
Alors maintenant, pensez-vous qu’un dialogue puisse s’engager avec quelqu’un comme ça ?
C’est vrai qu’il  a été élu mais, il y avait combien de voix de  différence entre les anciens et les nouveaux ? 300 ? 400 voix ?
Les hommes politiques au niveau national doivent accepter d’être brocardé, ridiculisé etc. Au niveau local où l’on ne peut à peine parler de politique et où la différence de gestion est à peine visible, certains n’acceptent aucun manquement à leur auréole !!!!



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