Il y a un
an, les élus se sont empressés d’annuler la réforme de Nicolas Sarkozy qui
fusionnait le conseiller général et le conseiller régional en un seul
« conseiller territorial ». La clause de compétence générale qui
permet aux collectivités de s’occuper de tout a été maintenue pour les communes
et rétablie pour les régions et les départements qui l’avaient perdue en 2010.
La réduction
du millefeuille territorial n’était plus au menu mais on vient de lui rajouter
une mille et unième couche avec la création de la « métropole »,
qualifiée par les opposants de gauche comme de droite de « monstre
technologique ».
Ainsi le
« Grand Paris » voté vendredi 19 juillet 2013 par les députés
regroupera la capitale et les 3 départements de la petite couronne et
s’occupera du logement, de l’environnement et de l’aménagement mais pas du
transport…
À Lyon, la
nouvelle « métropole » va reprendre sur son territoire toutes les
compétences du département du Rhône ! Etc.
Un grand
chambardement aura lieu dans les grandes villes françaises. Imaginez une
mégacité du futur réunissant une vingtaine de municipalités partageant un titre
de transport unique, un grand projet économique ou culturel, les mêmes impôts
locaux…
Dans quels
buts ? « Les métropoles françaises sont aujourd’hui porteuses de la dynamique
et de la capacité d’innovation nécessaires au rebond de la France. Elles
réunissent aujourd’hui les atouts constitutifs de l’attractivité nationale et
souhaitent jouer pleinement leur rôle ». Mais la question de leur déficit de
notoriété est posée. » Extrait des agences de développement économique
de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse qui ont créé le 18
juin, un cercle intitulé « Invest in French Metropolises .
À l’échelon
des citoyens, quel est l’intérêt et quelles en seront les conséquences ?
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