« Pour que l’avenir que nous voulons
devienne réalité, nous devons entendre les appels de ceux qui sont marginalisés
et y répondre. [...] Ensemble, nous pouvons édifier un monde durable de
prospérité et de paix, de justice et d’équité – et une vie de dignité pour
tous. »
M. Ban Ki-moon,
Secrétaire général de l'ONU
Thème de la Journée 2013 : Travailler ensemble pour un
monde sans discrimination : s’appuyer sur l'expérience et la connaissance des
personnes vivant dans l'extrême pauvreté.
Ce comparateur a été élaboré par le Compas en partenariat
avec la Gazette des communes et l’Observatoire des inégalités. Nous utilisons
les données de l’Insee sur les revenus de l'année 2011, pour la France
métropolitaine et pour une unité de consommation (l'équivalent d'une personne
seule), hors impôts et prestations sociales. Pour les communes de petite
taille, certaines données ne sont pas disponibles. Le revenu médian est celui
qui partage l’effectif en deux : autant gagnent moins et autant gagnent plus. «
10 % les plus pauvres » indique la valeur maximale perçue par cette tranche, «
10 % les plus riches » la valeur minimale. L’indice de Gini compare la
distribution des revenus dans le territoire à une distribution égale. Plus il
est proche de zéro, plus on est proche de l’égalité. Plus il est proche de 1,
plus les revenus sont inégaux.
Qui s’enrichit pendant la crise ?
24 avril 2013 - Entre 2008 et 2010, les 10 % les plus pauvres ont perdu 520
millions d’euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 14
milliards.
2008-2010 : les riches plus riches
La crise
n’empêche pas que la France continue à s’enrichir. Entre 2008 et 2010 (dernière
année connue), le revenu global des ménages, après impôts et prestations
sociales, s’est accru de 23,8 milliards d’euros, inflation déduite. Si la
richesse était équitablement répartie, chaque tranche de 10 % aurait donc
dû recevoir 2,4 milliards, soit une hausse de 1,7 %. Mais cette richesse a
été captée par une minorité.
Entre 2008 et
2010, les 10 % les plus pauvres (ils touchent moins de 870 euros par mois
pour une personne seule ont vu la masse globale de leurs revenus baisser
de 519 millions d’euros, soit -1,1 %. Pendant ce temps, les 10 % les
plus riches (au moins 3 000 euros de revenu par mois pour une personne seule)
ont accru leurs revenus de 14 milliards sur cette même période, soit
+4,3 %. La tranche comprise entre les 10 % et les 20 % les plus
pauvres (entre 870 et 1 080 euros de revenus mensuels) a connu la plus grosse
perte : -1,5 milliard (-2%).
Les 30 %
les plus pauvres n’ont rien perçu de l’enrichissement du pays entre 2008 et
2010 : ils touchent au total 3,2 milliards d’euros en moins... Les
10 % les plus riches en ont obtenu 59%, et les 30 % les plus aisés (à
partir de 2 000 euros par mois pour une personne seule) 96 %.
Tous ces chiffres, vous pourrez les retrouver et même faire d'autres comparaisons à partir de deux sites intéressants :
Vous n'en serez pas plus riche mais vous aurez une petite idée sur la richesse relative des uns et des autres.
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